Les avoirs en Bitcoin de l’Université Harvard ont explosé de 278 %, dépassant l’or pour devenir l’actif de couverture privilégié.

Les derniers documents publiés par l’Université Harvard révèlent que ses avoirs en Bitcoin sont passés de 117 millions de dollars à 443 millions de dollars, soit une hausse impressionnante de 278 %. Parallèlement, les investissements dans l’ETF or sont également passés de 102 millions à 235 millions de dollars, mais l’allocation au Bitcoin est désormais deux fois supérieure à celle de l’or. Cette université de renom, dotée d’un fonds de dotation de 53 milliards de dollars, démontre par ses actions concrètes que les actifs numériques sont en train de remplacer les instruments de couverture traditionnels.

De l’allocation expérimentale au pari stratégique

哈佛大學比特幣持倉

Les décisions d’investissement de Harvard sont réputées pour leur prudence et leur conservatisme. Fondée en 1636, l’université gère plus de 53 milliards de dollars d’actifs via la Harvard Management Company (HMC), avec un processus d’investissement rigoureux axé sur la stabilité et les rendements à long terme. Lorsqu’une institution aussi réputée pour sa gestion du risque triple quasiment son exposition au Bitcoin, il ne s’agit plus d’une allocation expérimentale, mais bien d’un pari stratégique mûrement réfléchi.

En chiffres, l’investissement dans le Bitcoin est passé de 117 millions à 443 millions de dollars, soit plus de 326 millions de dollars investis en peu de temps. Compte tenu de la hausse du prix du Bitcoin sur cette période, la quantité effectivement acquise pourrait être encore plus significative. Plus important encore est le changement dans la proportion de l’allocation. Auparavant, le Bitcoin ne représentait qu’environ 0,2 % du portefeuille de Harvard, une allocation expérimentale parmi les actifs alternatifs. Désormais, cette part s’élève à environ 0,8 %. Certes, la proportion reste modeste, mais l’augmentation relative montre que la direction est passée d’une attitude attentiste à une véritable adoption de l’actif numérique.

La hausse simultanée des avoirs en or offre un contraste intéressant. Les investissements dans l’ETF or sont passés de 102 millions à 235 millions de dollars, soit une augmentation d’environ 130 %. Cela montre que Harvard ne renonce pas totalement aux actifs refuges traditionnels, mais établit une hiérarchie claire : le Bitcoin reçoit un afflux de capitaux presque deux fois supérieur à l’or. Ce ratio d’allocation de 2:1 n’est pas le fruit du hasard, il reflète la différence d’anticipation de la direction quant aux performances futures de ces deux actifs.

La triple logique derrière le choix institutionnel

Un contexte macroéconomique marqué par une inflation élevée est un moteur essentiel des décisions de Harvard. Même si la Fed a mis fin à sa politique de hausse agressive des taux, l’inflation de base reste supérieure à l’objectif de 2 %. Dans un tel environnement, détenir des liquidités revient à voir sa richesse s’éroder, poussant les institutions à rechercher des actifs capables de préserver et d’accroître leur valeur. L’or, utilisé depuis des millénaires comme valeur refuge, reste une option, mais le Bitcoin offre des caractéristiques inégalées par les actifs traditionnels : décentralisation totale, circulation mondiale sans friction, rareté vérifiable par code.

La volatilité des marchés joue aussi un rôle catalyseur. Les risques géopolitiques, les crises bancaires et les craintes sur la dette souveraine ébranlent la confiance dans le système financier traditionnel. Le Bitcoin, actif non contrôlé par un État ou une institution, révèle sa valeur unique en période de risque systémique. Après la faillite de la Silicon Valley Bank en 2023, le cours du Bitcoin s’est envolé à contre-courant, preuve de son attrait. Il est clair que l’équipe d’investissement de Harvard intègre cette caractéristique “hors système” à sa stratégie de couverture du risque.

Pourquoi Harvard favorise le Bitcoin

Capacité de couverture contre l’inflation : Le plafond d’émission de 21 millions de bitcoins est inscrit dans le code, alors que l’or, bien que limité, continue d’être extrait. Cette rareté absolue du Bitcoin est d’autant plus attractive en période d’inflation élevée.

Avantage de liquidité : Le Bitcoin s’échange 24/7 dans le monde entier, avec des règlements en quelques minutes, alors que la livraison physique de l’or est longue et coûteuse. Pour des ajustements d’envergure institutionnelle, l’écart d’efficacité est immense.

Signal de transition générationnelle : Les Millennials et la génération Z possèdent une part croissante de la richesse, et ces natifs du numérique s’identifient davantage au Bitcoin qu’à l’or. Harvard, qui forme les élites de demain, comprend parfaitement cette tendance.

Effet domino dans l’Ivy League

La décision de Harvard a une portée plus large sur le marché. Les grandes institutions agissent généralement avec prudence et évitent les risques élevés. Lorsque l’un des plus grands fonds de dotation universitaires mondiaux privilégie le Bitcoin à l’or, le signal envoyé aux autres institutions est fort. Les autres universités de l’Ivy League – Yale, Princeton, Stanford – suivent de près les mouvements d’investissement de Harvard. Entre ces institutions existe une forte pression informelle “entre pairs” : quand le leader prend des risques et en tire des bénéfices, les suiveurs arrivent vite.

Plus important encore, c’est un effet de démonstration. Si même Harvard, connue pour sa prudence, reconnaît le Bitcoin comme un actif à détenir sur le long terme, les fonds de pension, compagnies d’assurance et family offices jusque-là sceptiques devront réévaluer leur position. La première règle de l’investissement institutionnel est la sécurité. Quand un nombre suffisant de pairs valide la viabilité d’un actif, les barrières psychologiques et les coûts de décision diminuent fortement pour les suivants.

Les chiffres confirment cette tendance. Depuis l’approbation des ETF Bitcoin spot début 2024, plus de 20 milliards de dollars y ont afflué, avec une part institutionnelle en hausse constante. Fidelity, BlackRock et d’autres géants de la gestion d’actifs ont lancé des produits permettant aux institutions d’investir dans le Bitcoin de manière réglementée. L’augmentation de l’exposition par Harvard accélèrera ce processus : il est probable que dans les 12 à 18 prochains mois, de plus en plus de fonds de dotation et d’investisseurs institutionnels dévoileront leurs positions en Bitcoin.

La validation ultime du récit “or numérique”

L’analogie du “gold numérique” existe depuis des années, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle reçoit l’aval concret des plus grandes institutions. Le ratio d’allocation 2:1 adopté par Harvard répond de la manière la plus explicite à une question débattue depuis longtemps : aux yeux des institutions, le Bitcoin peut-il rivaliser ou même surpasser l’or ? La réponse est désormais inscrite dans le tableau d’allocation d’actifs. Ce n’est plus une théorie, mais un vote de confiance exprimé en argent réel.

Aujourd’hui, la position de Harvard est claire : le Bitcoin devient son principal instrument de préservation de valeur, devant l’or. Ce choix pourrait bien encourager d’autres universités et fonds à s’engager dans l’univers du Bitcoin. À mesure que davantage d’institutions dévoileront leurs stratégies d’investissement, nous pourrions assister à une croissance significative du secteur des actifs numériques.

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