Le PDG de NVIDIA, Jensen Huang, a avoué lors de l’émission « The Joe Rogan Experience » qu’il se réveille chaque jour en pensant que son entreprise n’a plus que 30 jours avant de faire faillite. Il affirme que ce n’est pas une blague, mais un état d’esprit forgé par la réalité : depuis 1995, lorsque l’entreprise a pris une mauvaise direction technologique et a failli fermer du jour au lendemain, en passant par le pari risqué de la moitié de la trésorerie sur la réussite du tape-out, puis par CUDA qui n’a reçu aucun écho, la capitalisation boursière tombée de 12 milliards à 2 milliards de dollars, et même le DGX1 qui a englouti des milliards de dollars sans aucune commande. À chaque fois, la faillite n’était qu’à un pas, ce qui a façonné chez lui un rythme d’« avancée par la peur ». Même aujourd’hui, avec une capitalisation boursière dépassant les mille milliards, il continue d’aller de l’avant avec le même état d’esprit.
Début de l’entrepreneuriat : pression extrême et anxiété au point de sentir le monde tourner
Jensen Huang revient sur les débuts de NVIDIA et décrit cette période comme étant marquée par une incertitude quotidienne : la bonne direction technologique, la faisabilité des produits, la suffisance des liquidités, chaque point pesant comme une pierre sur ses épaules.
Il explique que cette sensation s’apparente à celle d’une personne allongée, immobile, tandis que le monde tourne à toute vitesse autour d’elle, sans aucun contrôle. Une anxiété profonde et un sentiment d’insécurité l’envahissaient brusquement, des sentiments qui ne l’ont jamais quitté et qui sont devenus son état d’esprit par défaut lors des multiples crises ayant failli causer la faillite de l’entreprise.
1995 : Échec technique majeur, trois architectures erronées, NVIDIA frôle la faillite
Jensen Huang explique que 1995 fut la première année où il a réellement adopté la mentalité du « 30 jours avant la faillite ». À l’époque, NVIDIA avançait depuis des années dans une direction technologique complètement erronée, avec trois choix d’architecture majeurs totalement faux. NVIDIA est alors passée de leader technologique à dernière de la classe, l’argent fondait à vue d’œil, et les produits n’étaient pas livrables. Le contrat avec Sega représentait la ligne de vie : s’il était rompu, l’entreprise fermait immédiatement.
Huang s’est rendu au Japon, a reconnu son incapacité à livrer et l’erreur de direction, allant même jusqu’à conseiller à Sega de chercher un autre partenaire. Sa seule demande : que les 5 millions de dollars restants soient transformés de paiement contractuel en investissement. Il a précisé que cet argent risquait d’être perdu, mais le président de Sega a accepté. Ces 5 millions de dollars ont servi de bouée de sauvetage et permis à NVIDIA de repartir.
Parier la moitié de la société sur un tape-out : Riva 128, enjeu de vie ou de mort
Après l’investissement de Sega, NVIDIA manquait toujours de temps et d’argent pour suivre un processus traditionnel de test et de production. À ce moment-là, Huang apprend qu’une société allait fermer, mais qu’il restait un dernier simulateur de puce. Cette machine permettait de simuler le fonctionnement complet de la puce, de corriger les bugs, puis d’envoyer le design chez TSMC pour une production directe, un pari sur la réussite du tape-out du premier coup. Il ne restait plus qu’environ un million de dollars en caisse chez NVIDIA, mais Huang décide néanmoins d’investir la moitié de cette somme pour acheter la machine. Une fois la vente conclue, la société ferme immédiatement.
Grâce à ce simulateur, NVIDIA valide entièrement sa nouvelle puce, la Riva 128, puis prend le risque énorme de demander à TSMC de lancer une production de masse sans passer par une phase de pré-production. TSMC avoue que cela ne s’était jamais fait, mais accepte tout de même. Finalement, la Riva 128 réussit son entrée sur le marché, sauve l’entreprise de la faillite, et impose la méthode « simulation préalable, tape-out unique » comme standard mondial de l’industrie des semi-conducteurs.
Note : Le tape-out correspond à la finalisation du design de la puce et à son envoi officiel en production dans une fonderie. Une fois envoyé, il n’est plus possible de modifier le design ; en cas d’échec, il faut tout recommencer, avec des coûts supplémentaires.
L’épisode CUDA fait chuter la valorisation de NVIDIA à 2 milliards, une autre période critique
En 2005-2006, NVIDIA lance CUDA et décide de miser entièrement sur le calcul GPU. Jensen Huang parle lors de la GTC de deep learning, d’avenir, de calcul GPU, mais l’audience reste silencieuse : personne ne comprend ni ne s’intéresse.
CUDA double les coûts de NVIDIA, sans convaincre le marché : la capitalisation boursière chute de 12 à 2-3 milliards de dollars. Huang sourit amèrement :
« C’est moi qui ai ruiné le cours de l’action de l’entreprise. »
Cette période marque une autre phase profonde où il s’est réveillé chaque matin en pensant que la faillite n’était plus qu’à 30 jours.
Note : Auparavant, les GPU ne servaient qu’à l’affichage, la 3D et le jeu. CUDA a permis d’utiliser les GPU pour le calcul scientifique, l’IA, l’analyse de données et la simulation.
Lancement du DGX1 : zéro commande, Elon Musk et OpenAI en sauveurs
En 2016, NVIDIA développe son premier superordinateur dédié au deep learning, le DGX1, après avoir investi des milliards de dollars. Huang fait une présentation passionnée à la GTC, mais la réaction est similaire à celle de CUDA à ses débuts : indifférence totale, aucune commande.
Le seul intéressé est Elon Musk, qui déclare « avoir une entreprise qui en a grandement besoin ». Cette entreprise est alors la petite fondation à but non lucratif OpenAI.
Faute de stock, Huang démonte l’unité DGX1 utilisée en interne chez NVIDIA et la livre lui-même en voiture au petit bureau de San Francisco. Cette machine deviendra par la suite une pierre angulaire du deep learning. Durant cette période, il a de nouveau le sentiment quotidien que la société est au bord du gouffre.
Valorisation au-delà de 5 000 milliards, mais prudence et peur de l’échec chaque matin
Même aujourd’hui, alors que NVIDIA est la première entreprise au monde à atteindre une valorisation de 5 000 milliards de dollars, Huang avoue que la première chose qu’il se dit chaque matin est :
« Nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. »
Il affirme que depuis 33 ans, il se réveille chaque jour avec l’impression que « l’entreprise ne tiendra pas plus de 30 jours », que rien n’est jamais stable, qu’une erreur peut arriver à tout moment. Il lui faut donc avancer sans cesse et corriger constamment le cap.
Avancer grâce à la peur, s’interdire l’échec
Interrogé sur la source de sa motivation, il explique qu’il ne court pas après le « sentiment de réussite », mais qu’il est poussé par une « aversion extrême pour l’échec ». Ce qu’il souhaite vraiment, c’est que l’entreprise survive, s’améliore et ait un réel impact sur le monde. Il plaisante en disant qu’un psychologue lui dirait sûrement que se laisser guider par la peur n’est pas sain, mais pour lui, cette force est plus efficace que la poursuite du succès.
À propos de son style de leadership, il insiste sur l’importance de « s’autoriser à avoir tort ». Si un dirigeant fait semblant d’avoir toujours raison, personne n’osera jamais le contredire, et l’entreprise ne pourra pas pivoter face aux changements externes. Chaque jour, il se pose les questions suivantes :
« Le jugement d’hier est-il encore valable aujourd’hui ? L’environnement a-t-il changé ? Les choses sont-elles pires que prévu ? »
Cette habitude de réévaluer sans cesse accroît certes l’anxiété, mais dans l’industrie technologique en évolution rapide, il considère que c’est la seule manière de survivre.
Le développement technologique, une vague géante à surfer en permanence
Pour décrire la pression des 30 dernières années, il utilise la métaphore du surf :
« Les vagues de la technologie arrivent de façon imprévisible. Tu ne peux pas les anticiper, tu dois juste monter dessus et t’y accrocher au moment où elles surgissent. »
Il ne se présente pas comme celui qui contrôle la vague, mais comme celui qui doit constamment apprendre à tenir debout face à une nouvelle vague, sans jamais s’arrêter. À la question de Joe Rogan sur la longévité de son mandat de PDG dans la tech, il répond en deux phrases :
« Premièrement, ne te fais pas virer. Deuxièmement, ne t’ennuie jamais. »
Jensen Huang affirme que passion, peur et frustration se succèdent, mais que le plus important est :
« Quelle que soit l’émotion, un leader doit toujours avancer. »
Prendre l’exemple de Trump pour rappeler la responsabilité du dirigeant : la réussite de tous dépend du succès du leader
Il ajoute que, quelle que soit l’opinion des Américains sur Trump :
« C’est ton président. Tout le pays doit espérer sa réussite, car si le leader réussit, tout le monde a plus de chances de réussir. »
Il applique la même logique à lui-même : les 40 000 employés de NVIDIA souhaitent que le PDG réussisse, car sa réussite conditionne le bon déroulement de leur travail, de leurs projets, de leur carrière. C’est pourquoi il estime que le leader doit rester ouvert et accepter la remise en question, afin d’assurer une adaptation constante de la direction de l’entreprise, plutôt que de rester bloqué sur d’anciennes décisions.
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Joe Rogan interviewe Jensen Huang : Survivre grâce à la peur pendant 33 ans, c'est la véritable règle de survie de NVIDIA
Le PDG de NVIDIA, Jensen Huang, a avoué lors de l’émission « The Joe Rogan Experience » qu’il se réveille chaque jour en pensant que son entreprise n’a plus que 30 jours avant de faire faillite. Il affirme que ce n’est pas une blague, mais un état d’esprit forgé par la réalité : depuis 1995, lorsque l’entreprise a pris une mauvaise direction technologique et a failli fermer du jour au lendemain, en passant par le pari risqué de la moitié de la trésorerie sur la réussite du tape-out, puis par CUDA qui n’a reçu aucun écho, la capitalisation boursière tombée de 12 milliards à 2 milliards de dollars, et même le DGX1 qui a englouti des milliards de dollars sans aucune commande. À chaque fois, la faillite n’était qu’à un pas, ce qui a façonné chez lui un rythme d’« avancée par la peur ». Même aujourd’hui, avec une capitalisation boursière dépassant les mille milliards, il continue d’aller de l’avant avec le même état d’esprit.
Début de l’entrepreneuriat : pression extrême et anxiété au point de sentir le monde tourner
Jensen Huang revient sur les débuts de NVIDIA et décrit cette période comme étant marquée par une incertitude quotidienne : la bonne direction technologique, la faisabilité des produits, la suffisance des liquidités, chaque point pesant comme une pierre sur ses épaules.
Il explique que cette sensation s’apparente à celle d’une personne allongée, immobile, tandis que le monde tourne à toute vitesse autour d’elle, sans aucun contrôle. Une anxiété profonde et un sentiment d’insécurité l’envahissaient brusquement, des sentiments qui ne l’ont jamais quitté et qui sont devenus son état d’esprit par défaut lors des multiples crises ayant failli causer la faillite de l’entreprise.
1995 : Échec technique majeur, trois architectures erronées, NVIDIA frôle la faillite
Jensen Huang explique que 1995 fut la première année où il a réellement adopté la mentalité du « 30 jours avant la faillite ». À l’époque, NVIDIA avançait depuis des années dans une direction technologique complètement erronée, avec trois choix d’architecture majeurs totalement faux. NVIDIA est alors passée de leader technologique à dernière de la classe, l’argent fondait à vue d’œil, et les produits n’étaient pas livrables. Le contrat avec Sega représentait la ligne de vie : s’il était rompu, l’entreprise fermait immédiatement.
Huang s’est rendu au Japon, a reconnu son incapacité à livrer et l’erreur de direction, allant même jusqu’à conseiller à Sega de chercher un autre partenaire. Sa seule demande : que les 5 millions de dollars restants soient transformés de paiement contractuel en investissement. Il a précisé que cet argent risquait d’être perdu, mais le président de Sega a accepté. Ces 5 millions de dollars ont servi de bouée de sauvetage et permis à NVIDIA de repartir.
Parier la moitié de la société sur un tape-out : Riva 128, enjeu de vie ou de mort
Après l’investissement de Sega, NVIDIA manquait toujours de temps et d’argent pour suivre un processus traditionnel de test et de production. À ce moment-là, Huang apprend qu’une société allait fermer, mais qu’il restait un dernier simulateur de puce. Cette machine permettait de simuler le fonctionnement complet de la puce, de corriger les bugs, puis d’envoyer le design chez TSMC pour une production directe, un pari sur la réussite du tape-out du premier coup. Il ne restait plus qu’environ un million de dollars en caisse chez NVIDIA, mais Huang décide néanmoins d’investir la moitié de cette somme pour acheter la machine. Une fois la vente conclue, la société ferme immédiatement.
Grâce à ce simulateur, NVIDIA valide entièrement sa nouvelle puce, la Riva 128, puis prend le risque énorme de demander à TSMC de lancer une production de masse sans passer par une phase de pré-production. TSMC avoue que cela ne s’était jamais fait, mais accepte tout de même. Finalement, la Riva 128 réussit son entrée sur le marché, sauve l’entreprise de la faillite, et impose la méthode « simulation préalable, tape-out unique » comme standard mondial de l’industrie des semi-conducteurs.
Note : Le tape-out correspond à la finalisation du design de la puce et à son envoi officiel en production dans une fonderie. Une fois envoyé, il n’est plus possible de modifier le design ; en cas d’échec, il faut tout recommencer, avec des coûts supplémentaires.
L’épisode CUDA fait chuter la valorisation de NVIDIA à 2 milliards, une autre période critique
En 2005-2006, NVIDIA lance CUDA et décide de miser entièrement sur le calcul GPU. Jensen Huang parle lors de la GTC de deep learning, d’avenir, de calcul GPU, mais l’audience reste silencieuse : personne ne comprend ni ne s’intéresse.
CUDA double les coûts de NVIDIA, sans convaincre le marché : la capitalisation boursière chute de 12 à 2-3 milliards de dollars. Huang sourit amèrement :
« C’est moi qui ai ruiné le cours de l’action de l’entreprise. »
Cette période marque une autre phase profonde où il s’est réveillé chaque matin en pensant que la faillite n’était plus qu’à 30 jours.
Note : Auparavant, les GPU ne servaient qu’à l’affichage, la 3D et le jeu. CUDA a permis d’utiliser les GPU pour le calcul scientifique, l’IA, l’analyse de données et la simulation.
Lancement du DGX1 : zéro commande, Elon Musk et OpenAI en sauveurs
En 2016, NVIDIA développe son premier superordinateur dédié au deep learning, le DGX1, après avoir investi des milliards de dollars. Huang fait une présentation passionnée à la GTC, mais la réaction est similaire à celle de CUDA à ses débuts : indifférence totale, aucune commande.
Le seul intéressé est Elon Musk, qui déclare « avoir une entreprise qui en a grandement besoin ». Cette entreprise est alors la petite fondation à but non lucratif OpenAI.
Faute de stock, Huang démonte l’unité DGX1 utilisée en interne chez NVIDIA et la livre lui-même en voiture au petit bureau de San Francisco. Cette machine deviendra par la suite une pierre angulaire du deep learning. Durant cette période, il a de nouveau le sentiment quotidien que la société est au bord du gouffre.
Valorisation au-delà de 5 000 milliards, mais prudence et peur de l’échec chaque matin
Même aujourd’hui, alors que NVIDIA est la première entreprise au monde à atteindre une valorisation de 5 000 milliards de dollars, Huang avoue que la première chose qu’il se dit chaque matin est :
« Nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. »
Il affirme que depuis 33 ans, il se réveille chaque jour avec l’impression que « l’entreprise ne tiendra pas plus de 30 jours », que rien n’est jamais stable, qu’une erreur peut arriver à tout moment. Il lui faut donc avancer sans cesse et corriger constamment le cap.
Avancer grâce à la peur, s’interdire l’échec
Interrogé sur la source de sa motivation, il explique qu’il ne court pas après le « sentiment de réussite », mais qu’il est poussé par une « aversion extrême pour l’échec ». Ce qu’il souhaite vraiment, c’est que l’entreprise survive, s’améliore et ait un réel impact sur le monde. Il plaisante en disant qu’un psychologue lui dirait sûrement que se laisser guider par la peur n’est pas sain, mais pour lui, cette force est plus efficace que la poursuite du succès.
À propos de son style de leadership, il insiste sur l’importance de « s’autoriser à avoir tort ». Si un dirigeant fait semblant d’avoir toujours raison, personne n’osera jamais le contredire, et l’entreprise ne pourra pas pivoter face aux changements externes. Chaque jour, il se pose les questions suivantes :
« Le jugement d’hier est-il encore valable aujourd’hui ? L’environnement a-t-il changé ? Les choses sont-elles pires que prévu ? »
Cette habitude de réévaluer sans cesse accroît certes l’anxiété, mais dans l’industrie technologique en évolution rapide, il considère que c’est la seule manière de survivre.
Le développement technologique, une vague géante à surfer en permanence
Pour décrire la pression des 30 dernières années, il utilise la métaphore du surf :
« Les vagues de la technologie arrivent de façon imprévisible. Tu ne peux pas les anticiper, tu dois juste monter dessus et t’y accrocher au moment où elles surgissent. »
Il ne se présente pas comme celui qui contrôle la vague, mais comme celui qui doit constamment apprendre à tenir debout face à une nouvelle vague, sans jamais s’arrêter. À la question de Joe Rogan sur la longévité de son mandat de PDG dans la tech, il répond en deux phrases :
« Premièrement, ne te fais pas virer. Deuxièmement, ne t’ennuie jamais. »
Jensen Huang affirme que passion, peur et frustration se succèdent, mais que le plus important est :
« Quelle que soit l’émotion, un leader doit toujours avancer. »
Prendre l’exemple de Trump pour rappeler la responsabilité du dirigeant : la réussite de tous dépend du succès du leader
Il ajoute que, quelle que soit l’opinion des Américains sur Trump :
« C’est ton président. Tout le pays doit espérer sa réussite, car si le leader réussit, tout le monde a plus de chances de réussir. »
Il applique la même logique à lui-même : les 40 000 employés de NVIDIA souhaitent que le PDG réussisse, car sa réussite conditionne le bon déroulement de leur travail, de leurs projets, de leur carrière. C’est pourquoi il estime que le leader doit rester ouvert et accepter la remise en question, afin d’assurer une adaptation constante de la direction de l’entreprise, plutôt que de rester bloqué sur d’anciennes décisions.
Cet article Joe Rogan interviewe Jensen Huang : survivre 33 ans grâce à la peur, la vraie règle de survie de NVIDIA est apparu en premier sur Chain News ABMedia.