La guerre spatiale d’OpenAI commence-t-elle ? Sam Altman complote pour investir dans la société de fusées Stoke Space, visant directement SpaceX d’Elon Musk.
Le Wall Street Journal a révélé que Sam Altman avait approché la start-up de fusées Stoke Space cet été pour discuter d’une prise de participation. Bien que les négociations soient actuellement en pause, l’énorme besoin en puissance de calcul et en énergie d’OpenAI demeure un défi colossal.
(Contexte préalable : Cathie Wood affirme que « l’IA n’est pas une bulle » : elle reproduit le moment d’explosion de la richesse d’Internet)
(Complément de contexte : Google lance officiellement « Gemini 3 » ! Couronné modèle d’IA le plus intelligent au monde, quels sont ses points forts ?)
Dans la course effrénée à l’armement technologique autour de l’IA, le PDG d’OpenAI, Sam Altman, tourne son regard vers l’espace. Selon le Wall Street Journal ce 4 juin, Altman aurait discuté cet été avec la start-up Stoke Space pour prendre une participation majoritaire, dans l’objectif de renforcer leurs capacités de lancement de fusée et de déploiement de centres de données en orbite.
De nombreux experts évoquent récemment l’idée d’exploiter la basse température de l’espace pour réduire les coûts de refroidissement et d’utiliser l’abondante énergie solaire afin de soutenir les calculs massifs de l’IA, Stoke Space venant ainsi concurrencer le géant SpaceX d’Elon Musk.
Altman s’est toujours montré très intéressé par la possibilité de construire des centres de données dans l’espace. Selon lui, la demande infinie de ressources de calcul par les systèmes d’intelligence artificielle nécessitera à terme une énergie si massive que l’impact environnemental sur Terre rendrait l’espace plus attractif.
Cependant, comme l’a déjà rapporté BlockTempo, un ex-ingénieur de la NASA et expert Google Cloud a expliqué pourquoi construire un centre de données dans l’espace est une idée totalement irréaliste : chaque aspect, de l’alimentation à la dissipation thermique en passant par la résistance aux radiations, est extrêmement complexe.
En résumé : c’est une très mauvaise idée, totalement insensée. Les raisons sont nombreuses, mais en un mot, les équipements électroniques nécessaires au fonctionnement des centres de données, notamment ceux dédiés à l’IA avec GPU et TPU, ne sont absolument pas adaptés à une exploitation dans l’espace.
À lire aussi : Un ex-ingénieur de la NASA : construire un centre de données spatial est la pire idée que j’aie jamais entendue
Le projet spatial d’Altman en suspens
Des sources indiquent que les négociations entre Altman et Stoke Space sont actuellement au point mort. Tant que les technologies et la régulation ne seront pas matures, OpenAI continuera d’investir sur Terre.
Stoke a été fondée par d’anciens employés de Blue Origin, la société de Jeff Bezos, et œuvre à la construction de fusées entièrement réutilisables pour rattraper les ambitions poursuivies par SpaceX d’Elon Musk.
Le goulot d’étranglement énergétique de l’IA
OpenAI s’est engagé à investir 1 400 milliards de dollars au cours des huit prochaines années pour étendre ses centres de données, soit environ 70 fois son chiffre d’affaires annuel de 20 milliards de dollars. Parmi ces projets, OpenAI prévoit, avec Oracle et SoftBank, la construction de cinq mégapoles de centres de données, pour un budget de plus de 300 milliards de dollars, et développe une nouvelle base au Texas, dans le comté de Milam, via SB Energy Global, filiale de SoftBank.
Ces accords ont été progressivement rendus publics en novembre. Altman a d’ailleurs déclaré dans un podcast ce même mois : « L’énergie est la contrainte clé de la fabrication de puces et de l’expansion de l’IA. »
Qu’il s’agisse d’installer des centres de données dans le désert texan ou en orbite basse, la logique reste la même : les modèles d’IA exigent des besoins inédits en énergie et en refroidissement. Google (filiale d’Alphabet) et l’opérateur satellitaire Planet Labs ont déjà conclu un accord pour lancer en 2027 deux satellites prototypes embarquant des puces d’IA Google. Reste à voir si le rêve d’envoyer des centres de données dans l’espace pourra devenir réalité.
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« OpenAI lance-t-il la guerre de l’espace ? Sam Altman manigance une prise de participation dans la société de fusées Stoke Space, visant SpaceX d’Elon Musk » a été publié initialement sur BlockTempo, le média blockchain le plus influent.
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La guerre spatiale d’OpenAI commence-t-elle ? Sam Altman complote pour investir dans la société de fusées Stoke Space, visant directement SpaceX d’Elon Musk.
Le Wall Street Journal a révélé que Sam Altman avait approché la start-up de fusées Stoke Space cet été pour discuter d’une prise de participation. Bien que les négociations soient actuellement en pause, l’énorme besoin en puissance de calcul et en énergie d’OpenAI demeure un défi colossal.
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En résumé : c’est une très mauvaise idée, totalement insensée. Les raisons sont nombreuses, mais en un mot, les équipements électroniques nécessaires au fonctionnement des centres de données, notamment ceux dédiés à l’IA avec GPU et TPU, ne sont absolument pas adaptés à une exploitation dans l’espace.
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