La police canadienne a mené une opération coup de poing contre la « plateforme d'échange » TradeOgre, saisissant 40 millions de dollars en actifs de chiffrement.
La Gendarmerie royale du Canada a annoncé le 19 septembre qu'elle avait saisi des actifs cryptographiques d'une valeur de 56 millions de dollars canadiens (40 millions de dollars américains) sur la plateforme d'échange de cryptomonnaies non enregistrée TradeOgre, établissant ainsi un nouveau record historique de saisie de cryptomonnaies dans le pays. La police a déclaré que la plateforme d'échange était soupçonnée de faciliter le blanchiment de capitaux pour des criminels et a été complètement fermée.
La plus grande saisie de cryptoactifs de l'histoire canadienne
Selon la déclaration officielle de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), cette opération a non seulement saisi d'énormes actifs en cryptographie, mais a également complètement démantelé les opérations de la plateforme d'échange TradeOgre. Cette initiative marque l'une des actions les plus sévères des autorités canadiennes contre les plateformes de trading de cryptoactifs non réglementées.
Une déclaration indique que le groupe d'enquête sur le blanchiment de capitaux du pays a ouvert une enquête sur la plateforme d'échange en juin 2024, en se basant sur un rapport d'Europol. Le groupe d'enquête a découvert que TradeOgre exerçait des activités non enregistrées en tant que service monétaire et n'avait pas réussi à identifier ses clients.
Une plateforme d'échange sans vérification d'identité devient un terreau pour le crime
« Les enquêteurs ont des raisons de croire que la majeure partie des fonds échangés sur TradeOgre provient de criminels. L'attraction principale de ce type de plateforme réside dans le fait qu'elle permet de créer un compte sans vérification d'identité, dissimulant ainsi la provenance des fonds. » a déclaré la Gendarmerie royale du Canada.
Ce type de plateforme d'échange qui ne nécessite pas d'authentification des utilisateurs (KYC) a longtemps été considéré comme une zone grise dans l'écosystème des cryptoactifs, offrant une commodité à ceux qui cherchent à éviter le contrôle réglementaire. Cependant, cela a également fait de ces plateformes un terreau pour le blanchiment de capitaux et d'autres crimes financiers.
L'enquête est toujours en cours, personne n'a encore été inculpé
La police canadienne n'a encore porté aucune accusation contre quiconque lié à cette plateforme d'échange et a indiqué que l'enquête est toujours en cours. Cela suggère que les autorités judiciaires pourraient être en train de suivre un réseau criminel plus large ou de recueillir davantage de preuves afin de porter des accusations plus graves contre les personnes concernées.
Le site officiel de TradeOgre affiche actuellement une bannière de la Gendarmerie royale du Canada, indiquant : « Ce site et ses cryptoactifs ont été saisis par la Gendarmerie royale du Canada. » La dernière activité de cette plateforme d'échange sur le réseau social X remonte au 28 mai 2025.
Réglementation des Cryptoactifs de plus en plus stricte
Cette opération met en évidence le renforcement de la réglementation des plateformes d'échange de cryptoactifs par les autorités de régulation du monde entier. En Amérique du Nord et en Europe, les plateformes d'échange non enregistrées font face à une pression croissante, les organismes d'application de la loi intensifiant leurs efforts pour lutter contre celles qui opèrent dans des zones grises de réglementation.
Pour les investisseurs en Cryptoactifs, cet événement a de nouveau sonné l'alarme : il est essentiel de choisir une plateforme d'échange conforme et réglementée, non seulement pour protéger la sécurité de ses actifs, mais aussi pour éviter de participer involontairement à des activités illégales.
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La police canadienne a mené une opération coup de poing contre la « plateforme d'échange » TradeOgre, saisissant 40 millions de dollars en actifs de chiffrement.
La Gendarmerie royale du Canada a annoncé le 19 septembre qu'elle avait saisi des actifs cryptographiques d'une valeur de 56 millions de dollars canadiens (40 millions de dollars américains) sur la plateforme d'échange de cryptomonnaies non enregistrée TradeOgre, établissant ainsi un nouveau record historique de saisie de cryptomonnaies dans le pays. La police a déclaré que la plateforme d'échange était soupçonnée de faciliter le blanchiment de capitaux pour des criminels et a été complètement fermée.
La plus grande saisie de cryptoactifs de l'histoire canadienne
Selon la déclaration officielle de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), cette opération a non seulement saisi d'énormes actifs en cryptographie, mais a également complètement démantelé les opérations de la plateforme d'échange TradeOgre. Cette initiative marque l'une des actions les plus sévères des autorités canadiennes contre les plateformes de trading de cryptoactifs non réglementées.
Une déclaration indique que le groupe d'enquête sur le blanchiment de capitaux du pays a ouvert une enquête sur la plateforme d'échange en juin 2024, en se basant sur un rapport d'Europol. Le groupe d'enquête a découvert que TradeOgre exerçait des activités non enregistrées en tant que service monétaire et n'avait pas réussi à identifier ses clients.
Une plateforme d'échange sans vérification d'identité devient un terreau pour le crime
« Les enquêteurs ont des raisons de croire que la majeure partie des fonds échangés sur TradeOgre provient de criminels. L'attraction principale de ce type de plateforme réside dans le fait qu'elle permet de créer un compte sans vérification d'identité, dissimulant ainsi la provenance des fonds. » a déclaré la Gendarmerie royale du Canada.
Ce type de plateforme d'échange qui ne nécessite pas d'authentification des utilisateurs (KYC) a longtemps été considéré comme une zone grise dans l'écosystème des cryptoactifs, offrant une commodité à ceux qui cherchent à éviter le contrôle réglementaire. Cependant, cela a également fait de ces plateformes un terreau pour le blanchiment de capitaux et d'autres crimes financiers.
L'enquête est toujours en cours, personne n'a encore été inculpé
La police canadienne n'a encore porté aucune accusation contre quiconque lié à cette plateforme d'échange et a indiqué que l'enquête est toujours en cours. Cela suggère que les autorités judiciaires pourraient être en train de suivre un réseau criminel plus large ou de recueillir davantage de preuves afin de porter des accusations plus graves contre les personnes concernées.
Le site officiel de TradeOgre affiche actuellement une bannière de la Gendarmerie royale du Canada, indiquant : « Ce site et ses cryptoactifs ont été saisis par la Gendarmerie royale du Canada. » La dernière activité de cette plateforme d'échange sur le réseau social X remonte au 28 mai 2025.
Réglementation des Cryptoactifs de plus en plus stricte
Cette opération met en évidence le renforcement de la réglementation des plateformes d'échange de cryptoactifs par les autorités de régulation du monde entier. En Amérique du Nord et en Europe, les plateformes d'échange non enregistrées font face à une pression croissante, les organismes d'application de la loi intensifiant leurs efforts pour lutter contre celles qui opèrent dans des zones grises de réglementation.
Pour les investisseurs en Cryptoactifs, cet événement a de nouveau sonné l'alarme : il est essentiel de choisir une plateforme d'échange conforme et réglementée, non seulement pour protéger la sécurité de ses actifs, mais aussi pour éviter de participer involontairement à des activités illégales.