La police canadienne a saisi plus de 40 millions de dollars en actifs cryptographiques et a fermé la plateforme d'échange de cryptoactifs non conforme TradeOgre.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé jeudi qu'elle avait saisi des actifs numériques d'une valeur de 56 millions de dollars canadiens (environ 40,5 millions de dollars américains) après la fermeture d'une plateforme d'échange de cryptoactifs appelée TradeOgre, ce qui représente la plus grande saisie d'actifs cryptographiques jamais réalisée dans le pays. La plateforme a été fermée pour ne pas avoir respecté les règlements AML, et la police estime que la majorité de ses fonds provient de sources criminelles. Cette opération met en lumière la coopération et la détermination des agences d'application de la loi du monde entier dans la lutte contre les activités illégales de chiffrement.

La police ferme TradeOgre et saisit d'énormes actifs numériques

Selon une déclaration publiée jeudi par la Gendarmerie royale du Canada (GRC), après la fermeture d'une plateforme d'échange de cryptoactifs dans le pays, la police a saisi des actifs numériques d'une valeur de 56 millions de dollars canadiens (environ 40,5 millions de dollars américains), ce qui constitue la plus grande saisie d'actifs numériques au Canada à ce jour.

La Gendarmerie royale du Canada a indiqué qu'elle avait fermé la plateforme d'échange de cryptoactifs nommée TradeOgre après avoir reçu des informations des autorités européennes, car cette plateforme n'a pas respecté les réglementations AML. Actuellement, le site web de TradeOgre est inaccessible et affiche un message indiquant qu'il a été saisi par la police canadienne.

La Gendarmerie royale du Canada a révélé à Decrypt qu'elle avait jusqu'à présent saisi des Cryptoactifs tels que le Bitcoin, l'Ethereum, le XRP, le Litecoin (LTC) et le Qubic dans le cadre de cette opération.

L'absence de réglementation devient un terreau pour la criminalité : les plateformes non conformes sont frappées

« Les enquêteurs ont des raisons de croire que la majorité des fonds sur la plateforme TradeOgre proviennent de sources criminelles », a déclaré la Gendarmerie royale. « L'attrait principal de ce type de plateforme est qu'elle ne demande pas aux utilisateurs de fournir des informations d'identité pour créer un compte, ce qui dissimule l'origine des fonds. C'est une méthode courante utilisée par les organisations criminelles pour le blanchiment de capitaux. »

La déclaration ajoutait : « Les données de transaction obtenues sur cette plateforme seront analysées, et des accusations pourraient ensuite être portées. L'enquête est toujours en cours. »

Un post sur Reddit montre qu'il y a deux mois, des utilisateurs s'interrogeaient sur les raisons pour lesquelles la plateforme d'échange avait cessé de répondre et était devenue inopérante pour les utilisateurs. Un utilisateur a écrit : "Les gars, que se passe-t-il avec TradeOgre ? Ils sont silencieux depuis environ 24 heures, le site est inaccessible, j'avais auparavant environ 25000 USDT de commandes sur la plateforme, s'agit-il d'une arnaque à la sortie ? Y a-t-il des nouvelles ?"

La société de données blockchain Arkham Intelligence a déclaré dans un article de blog qu'elle suivait les transactions de TradeOgre, car des millions de dollars en cryptoactifs sortent de cette plateforme d'échange. L'agence a ajouté que cette plateforme permet aux utilisateurs d'échanger des jetons de confidentialité - un type de cryptoactif dont la majeure partie des données de transaction est cachée pour permettre des flux de fonds anonymes.

Coopération en matière d'application de la loi et impact sur l'industrie

La fermeture de TradeOgre met fin aux spéculations de ses utilisateurs qui ont duré deux mois et confirme l'action d'application de la loi menée par la Gendarmerie royale du Canada. Cette saisie n'est pas seulement la plus grande de l'histoire du Canada, mais marque également la première fois que les agences d'application de la loi canadiennes démantèlent une plateforme d'échange de Cryptoactifs. Cette opération a débuté en juin 2024 suite à un indice reçu d'Europol, mettant en lumière la collaboration étroite des agences d'application de la loi à l'échelle mondiale pour lutter contre les activités financières illégales. Cet événement envoie un message fort à l'ensemble de l'industrie des Cryptoactifs : les plateformes qui ne respectent pas les réglementations AML et de vérification d'identité des clients (KYC) feront face à de sévères conséquences.

À l'heure de la publication, le prix de transaction du Bitcoin est de 116 670 dollars, ayant augmenté de 1,8 % au cours des 24 dernières heures et de près de 3 % au cours de la semaine écoulée.

Conclusion

La fermeture de TradeOgre et la saisie massive d'actifs numériques par la Gendarmerie royale du Canada envoient un message clair aux plateformes non conformes au sein de l'industrie des cryptoactifs. Cette affaire prouve à nouveau que les agences d'application de la loi améliorent constamment leur capacité à suivre et à saisir les actifs numériques liés à des activités illégales. Pour tous les utilisateurs de cryptoactifs et les fournisseurs de services, cet événement souligne l'importance de la conformité réglementaire et annonce l'avènement d'une ère de marché des cryptoactifs plus transparent et moins anonyme.

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