Lorsqu'on parle de l'écosystème Web3, beaucoup pensent que le vote décentralisé est la solution ultime — mais la réalité est souvent plus dure.
Regardons la situation actuelle. Des projets comme certains DEX de premier plan ou certains réseaux L2, la gouvernance dépend entièrement des tokens. Plus on détient de tokens, plus on a de poids dans la prise de décision. Cela peut sembler démocratique, mais en réalité, il y a des pièges.
Imaginez : un fonds de risque détient 10 % des tokens d’un protocole. Leur cycle de financement n’est que de 3 ans. La motivation est alors claire — proposer rapidement un projet de redistribution des fonds, ou lancer une campagne marketing agressive pour faire monter le prix et vendre rapidement. Les gains à court terme doublent, mais à quel prix ? La sécurité à long terme du protocole est compromise. C’est ce qu’on appelle la "prise en otage par la baleine", un scénario malheureusement très courant.
Existe-t-il une solution pour sortir de cette impasse ? La démarche d’APRO mérite d’être examinée.
Ils ont mis en place une "constitution bicamérale" — d’un côté, la Chambre des tokens (Token House), représentant la voix du capital ; de l’autre, la Chambre des citoyens (Citizen House), représentant les intérêts à long terme de l’écosystème. Ces deux centres de pouvoir s’équilibrent, avec en plus un mécanisme de "droit de veto optimiste" qui empêche une partie de prendre des décisions unilatérales. Ainsi, on garantit à la fois l’efficacité des décisions commerciales et la préservation des principes de décentralisation.
Ce n’est plus une simple amélioration du DAO. C’est une véritable évolution de la forme d’organisation humaine à l’ère du Web3. La balance des pouvoirs, la représentation plurielle, les mécanismes de contrôle — toutes ces sagesses de gouvernance sont pour la première fois intégrées directement dans le code.
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SurvivorshipBias
· Il y a 12h
Encore une fois, ils vantent APRO. Franchement, cette double institution peut-elle vraiment résister aux géants des mers ? Je reste sceptique.
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MoodFollowsPrice
· Il y a 12h
Le système bicaméral semble intéressant, mais on a l'impression que c'est encore une façon pour le capital de couper les cheveux en quatre, le Sénat citoyen sera finalement celui qui aura le moins de pouvoir, n'est-ce pas ?
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NFTregretter
· Il y a 12h
Encore une série d'idéalistes, pour faire simple, ce n'est qu'un jeu auquel jouent les riches.
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SchroedingerAirdrop
· Il y a 12h
On recommence à faire croire à un système bicameral, mais en réalité, la gouvernance n'est qu'une question de gros investisseurs.
Lorsqu'on parle de l'écosystème Web3, beaucoup pensent que le vote décentralisé est la solution ultime — mais la réalité est souvent plus dure.
Regardons la situation actuelle. Des projets comme certains DEX de premier plan ou certains réseaux L2, la gouvernance dépend entièrement des tokens. Plus on détient de tokens, plus on a de poids dans la prise de décision. Cela peut sembler démocratique, mais en réalité, il y a des pièges.
Imaginez : un fonds de risque détient 10 % des tokens d’un protocole. Leur cycle de financement n’est que de 3 ans. La motivation est alors claire — proposer rapidement un projet de redistribution des fonds, ou lancer une campagne marketing agressive pour faire monter le prix et vendre rapidement. Les gains à court terme doublent, mais à quel prix ? La sécurité à long terme du protocole est compromise. C’est ce qu’on appelle la "prise en otage par la baleine", un scénario malheureusement très courant.
Existe-t-il une solution pour sortir de cette impasse ? La démarche d’APRO mérite d’être examinée.
Ils ont mis en place une "constitution bicamérale" — d’un côté, la Chambre des tokens (Token House), représentant la voix du capital ; de l’autre, la Chambre des citoyens (Citizen House), représentant les intérêts à long terme de l’écosystème. Ces deux centres de pouvoir s’équilibrent, avec en plus un mécanisme de "droit de veto optimiste" qui empêche une partie de prendre des décisions unilatérales. Ainsi, on garantit à la fois l’efficacité des décisions commerciales et la préservation des principes de décentralisation.
Ce n’est plus une simple amélioration du DAO. C’est une véritable évolution de la forme d’organisation humaine à l’ère du Web3. La balance des pouvoirs, la représentation plurielle, les mécanismes de contrôle — toutes ces sagesses de gouvernance sont pour la première fois intégrées directement dans le code.