Bain Capital et Bristol Myers Squibb ont dévoilé un partenariat stratégique qui sort cinq candidats prometteurs en immunologie en tant qu’entreprise biopharmaceutique indépendante. La nouvelle société a reçu un engagement de financement de $300 millions, dirigé par Bain Capital, ce qui témoigne d’une forte confiance des investisseurs dans le marché des maladies auto-immunes.
La pipeline : Cinq actifs ciblant les principales lacunes thérapeutiques
L’entreprise indépendante lance avec un portefeuille diversifié couvrant plusieurs étapes cliniques. En tête, afimetoran, un inhibiteur oral de TLR7/8 en phase 2 pour le lupus érythémateux systémique (SLE) — une maladie avec des options de traitement limitées. À ses côtés se trouve BMS-986322, un inhibiteur de TYK2 qui a démontré une preuve de concept lors d’un essai de phase 2 sur le psoriasis en plaques, indiquant un potentiel pour plusieurs indications auto-immunes.
Les trois autres actifs représentent des opportunités à un stade plus précoce. BMS-986326, une protéine de fusion IL2 entrant en phase 1 pour le SLE et la dermatite atopique, représente une approche mécanistique innovante. Deux autres biologiques — BMS-986481 et BMS-986498 — ciblent respectivement les voies IL18 et IL10, chacun étant prêt pour le lancement en phase 1. Ce mélange de programmes en phase clinique et prêts pour la phase 1 offre plusieurs opportunités pour la nouvelle société.
Justification stratégique : Pourquoi Bristol Myers Squibb a créé cette spinout
Bristol Myers Squibb conserve une participation en capital d’environ 20 % et recevra des royalties et des paiements liés au succès commercial, préservant ainsi un potentiel financier tout en réduisant la charge sur le bilan. La démarche reflète une stratégie d’entreprise délibérée — concentrer la R&D interne sur des classes d’actifs où BMS détient une position dominante, tout en déployant du capital de type venture pour des paris en immunologie à un stade précoce à intermédiaire.
Julie Rozenblyum, Vice-présidente senior du développement commercial chez BMS, a souligné que l’expérience de Bain Capital dans la croissance des entreprises de sciences de la vie en faisait le partenaire idéal. La collaboration combine l’innovation scientifique de BMS avec l’expertise opérationnelle de Bain Capital, accumulée au cours de 40 ans d’investissement dans le secteur de la santé.
Leadership et gouvernance
Daniel S. Lynch assume les responsabilités de Président Exécutif et de CEO par intérim, apportant des décennies d’expérience dans le secteur biopharmaceutique. Le conseil d’administration comprend des représentants des deux partenaires : Robert Plenge, MD, PhD, Directeur de la recherche chez BMS, siège aux côtés des dirigeants de Bain Capital Nicholas Downing, MD, Adam M. Koppel, MD, PhD, et Andrew Kaplan. Le Fonds de pension du Canada pour l’investissement a également rejoint la levée de fonds, diversifiant la base d’investisseurs.
Contexte du marché : Combler les lacunes auto-immunes
Le secteur des maladies auto-immunes reste sous-desservi malgré la disponibilité de thérapies. Le SLE, en particulier, manque d’options de traitement suffisantes — rendant la progression de l’afimetoran en phase 2 significative. L’inhibition de TYK2 a gagné en crédibilité en tant que mécanisme validé, avec plusieurs programmes en développement dans l’industrie. En combinant des actifs mécanistiquement distincts sous une gestion unique, la nouvelle société se positionne pour capturer plusieurs segments du marché croissant de l’immunologie.
L’engagement de $300 millions offre une marge de manœuvre pour faire progresser plusieurs candidats jusqu’aux étapes cliniques tout en établissant une infrastructure opérationnelle. Le succès pourrait remodeler la composition du portefeuille de BMS et valider la thèse d’investissement de Bain Capital dans les sciences de la vie.
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Bain Capital et Bristol Myers Squibb unissent leurs forces : $300 million de dollars misés sur la plateforme d'immunologie de nouvelle génération
Bain Capital et Bristol Myers Squibb ont dévoilé un partenariat stratégique qui sort cinq candidats prometteurs en immunologie en tant qu’entreprise biopharmaceutique indépendante. La nouvelle société a reçu un engagement de financement de $300 millions, dirigé par Bain Capital, ce qui témoigne d’une forte confiance des investisseurs dans le marché des maladies auto-immunes.
La pipeline : Cinq actifs ciblant les principales lacunes thérapeutiques
L’entreprise indépendante lance avec un portefeuille diversifié couvrant plusieurs étapes cliniques. En tête, afimetoran, un inhibiteur oral de TLR7/8 en phase 2 pour le lupus érythémateux systémique (SLE) — une maladie avec des options de traitement limitées. À ses côtés se trouve BMS-986322, un inhibiteur de TYK2 qui a démontré une preuve de concept lors d’un essai de phase 2 sur le psoriasis en plaques, indiquant un potentiel pour plusieurs indications auto-immunes.
Les trois autres actifs représentent des opportunités à un stade plus précoce. BMS-986326, une protéine de fusion IL2 entrant en phase 1 pour le SLE et la dermatite atopique, représente une approche mécanistique innovante. Deux autres biologiques — BMS-986481 et BMS-986498 — ciblent respectivement les voies IL18 et IL10, chacun étant prêt pour le lancement en phase 1. Ce mélange de programmes en phase clinique et prêts pour la phase 1 offre plusieurs opportunités pour la nouvelle société.
Justification stratégique : Pourquoi Bristol Myers Squibb a créé cette spinout
Bristol Myers Squibb conserve une participation en capital d’environ 20 % et recevra des royalties et des paiements liés au succès commercial, préservant ainsi un potentiel financier tout en réduisant la charge sur le bilan. La démarche reflète une stratégie d’entreprise délibérée — concentrer la R&D interne sur des classes d’actifs où BMS détient une position dominante, tout en déployant du capital de type venture pour des paris en immunologie à un stade précoce à intermédiaire.
Julie Rozenblyum, Vice-présidente senior du développement commercial chez BMS, a souligné que l’expérience de Bain Capital dans la croissance des entreprises de sciences de la vie en faisait le partenaire idéal. La collaboration combine l’innovation scientifique de BMS avec l’expertise opérationnelle de Bain Capital, accumulée au cours de 40 ans d’investissement dans le secteur de la santé.
Leadership et gouvernance
Daniel S. Lynch assume les responsabilités de Président Exécutif et de CEO par intérim, apportant des décennies d’expérience dans le secteur biopharmaceutique. Le conseil d’administration comprend des représentants des deux partenaires : Robert Plenge, MD, PhD, Directeur de la recherche chez BMS, siège aux côtés des dirigeants de Bain Capital Nicholas Downing, MD, Adam M. Koppel, MD, PhD, et Andrew Kaplan. Le Fonds de pension du Canada pour l’investissement a également rejoint la levée de fonds, diversifiant la base d’investisseurs.
Contexte du marché : Combler les lacunes auto-immunes
Le secteur des maladies auto-immunes reste sous-desservi malgré la disponibilité de thérapies. Le SLE, en particulier, manque d’options de traitement suffisantes — rendant la progression de l’afimetoran en phase 2 significative. L’inhibition de TYK2 a gagné en crédibilité en tant que mécanisme validé, avec plusieurs programmes en développement dans l’industrie. En combinant des actifs mécanistiquement distincts sous une gestion unique, la nouvelle société se positionne pour capturer plusieurs segments du marché croissant de l’immunologie.
L’engagement de $300 millions offre une marge de manœuvre pour faire progresser plusieurs candidats jusqu’aux étapes cliniques tout en établissant une infrastructure opérationnelle. Le succès pourrait remodeler la composition du portefeuille de BMS et valider la thèse d’investissement de Bain Capital dans les sciences de la vie.