Récemment, j'ai vu un point de vue intéressant — Tom Lee, co-fondateur de Fundstrat et président de la société d'actifs Ethereum BitMine, a déclaré lors d'une interview que si les grandes institutions financières traditionnelles utilisaient réellement l'IA et la blockchain, leurs marges bénéficiaires pourraient connaître une hausse significative.

Sa logique est en fait assez simple : ces deux technologies peuvent aider les banques à réduire considérablement leur dépendance à la main-d'œuvre. Les banques axées sur la technologie comme JPMorgan Chase et Goldman Sachs, une fois cette transition effectuée, verront leurs coûts d'exploitation diminuer, leurs marges augmenter, et leur performance boursière ressembler de plus en plus à celle des entreprises technologiques. Plus encore, ces institutions pourraient même devenir les prochains leaders du marché — comme les "7 géants" de la bourse américaine qui dominent actuellement.

Outre le potentiel de l'IA et de la blockchain, Lee a également une vision sur la macroéconomie. Il prévoit que la Réserve fédérale adoptera une position plus modérée d'ici 2026, ce qui pourrait entraîner un rebond de la confiance des entreprises et un indice ISM manufacturier supérieur à 50. C'est une bonne nouvelle pour les industries traditionnelles — les secteurs de l'industrie, de l'énergie et des matières premières pourraient performer mieux en 2026 qu'en 2023.

En résumé, il s'agit d'esquisser un tableau d'une fusion profonde entre finance et technologie, avec une reprise des secteurs traditionnels. Reste à voir si cela pourra réellement se réaliser, cela dépendra surtout de la capacité d'exécution des institutions financières.