Faire du trading, ce n’est jamais une question d’intelligence, mais plutôt de savoir être complètement "idiot" au bon moment.

Il y a trois ans, comme la plupart des débutants, j’étais un fervent adepte de l’analyse technique. Je passais plusieurs heures chaque jour devant les chandeliers, à étudier les croisements MACD, les bandes de Bollinger, diverses formations graphiques, et je pensais même avoir décodé le secret ultime du marché. Mais la réalité m’a donné une gifle — en trois ans, j’ai fait trois fois faillite, mon compte passant de 20 000 U à 7 700 U. Pendant cette période, voir une bougie rouge avec gap de baisse me donnait la nausée.

Jusqu’au jour où, en fixant l’écran rempli d’indicateurs colorés, je me suis soudain posé cette question : si ces soi-disant indicateurs techniques étaient vraiment si efficaces, pourquoi si peu de maîtres analystes qui donnent des cours en ligne parviennent-ils à atteindre la liberté financière grâce à eux ? Cette question a brisé toutes mes illusions.

J’ai décidé de faire un changement radical. J’ai abandonné tous ces indicateurs compliqués, et j’ai adopté une approche presque "je m’en fiche" pour trader. Et là, surprise — en seulement trois mois, mon compte est passé de 7 700 U à 140 000 U, soit une multiplication par 18.

Puisque ça a marché, je me suis dit qu’il fallait que je comprenne la logique derrière tout ça.

**Où est le problème avec l’analyse technique en chandeliers ?**

Avant, je pensais que maîtriser les chandeliers, c’était maîtriser la vie du marché. Mais j’ai fini par comprendre que les chandeliers, en gros, ce sont juste des enregistrements historiques des prix. Ils peuvent te dire ce qui s’est passé, mais pour prévoir l’avenir… hum, c’est surtout une question de chance.

La faiblesse de la théorie des chandeliers est évidente. Son principal défaut : une subjectivité énorme — la même graphique peut être interprété de dix façons différentes par dix analystes. Et ce qui fait mal, c’est qu’elle ignore complètement les facteurs clés qui font vraiment bouger les prix : les données fondamentales, les signaux politiques, la conjoncture macroéconomique. Ce sont eux qui déterminent si le BTC ou l’ETH vont monter ou descendre, pas des indicateurs qui ne servent à rien.

Surtout en période de forte volatilité ou lors de changements politiques majeurs, les chandeliers deviennent totalement inutiles. J’ai même vu un grand institution publier un communiqué qui a complètement bouleversé l’analyse graphique. À ce moment-là, j’ai compris : peu importe combien tu maîtrises la théorie des chandeliers, ça ne sert à rien, car tu ne peux jamais prévoir quand le prochain cygne noir va apparaître.

Les traders qui gagnent vraiment de l’argent, en réalité, se concentrent sur autre chose — le flux de données on-chain, les mouvements des gros investisseurs, les fenêtres politiques, le sentiment du marché. Ce sont eux qui contrôlent la volatilité des prix, pas ces indicateurs soi-disant "pro" mais en réalité inutiles.