Récemment, un phénomène économique assez intéressant fait beaucoup parler dans le marché : les États-Unis pourraient connaître une période de « croissance un peu spéciale ».
Les analystes de Wall Street soulignent que cette vague de croissance n’est pas due à une expansion traditionnelle de l’emploi, mais à une amélioration significative de la productivité. En regardant les données, on comprend vite : la production horaire par les employés non agricoles aux États-Unis au T2 a augmenté de 3,3 % en glissement annuel, une nette amélioration par rapport à la croissance de 1,8 % du trimestre précédent. Cela signifie que quelques employés produisent plus de valeur, ce qui soulage en fait la pression sur les coûts des entreprises.
Quel impact cela a-t-il sur l’inflation ? C’est plutôt crucial. Une augmentation de la productivité implique une pression sur les prix qui diminue naturellement, ce qui donne à la Réserve fédérale plus d’espace pour réduire ses taux d’intérêt. Ce n’est pas une spéculation — le marché l’a déjà anticipé dans ses prix.
Comparer les attentes des responsables de la Fed et du marché est très intéressant : la Fed prévoit qu’il n’y aura qu’une seule baisse de taux d’ici 2026, ce qui reste assez prudent. Mais les investisseurs ont une vision beaucoup plus agressive : ils estiment que la probabilité que les taux d’intérêt américains diminuent d’ici la fin de l’année est déjà de 72 %. La façon dont cette divergence d’attentes évoluera à l’avenir mérite une attention particulière sur les tendances du marché.
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DeFiVeteran
· Il y a 23h
Augmentation de la productivité, le taux de chômage ne augmente pas... cette stratégie n'est-elle pas conçue pour que quelques-uns gagnent encore plus ?
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quietly_staking
· 12-26 09:42
L'augmentation de la productivité ne crée pas d'emplois, elle entraîne plutôt des licenciements. Qui pourra profiter de cette prospérité...
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LiquidityHunter
· 12-26 09:40
3.3% contre 1.8%, cette différence cache une opportunité d'arbitrage... Attendez, la Réserve fédérale dit qu'une baisse est prévue une fois, le marché évalue à 72% la probabilité ? À quel point ce déficit de liquidité doit-il être important
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MetaNomad
· 12-26 09:37
La productivité augmente de 3,3 %, peu de personnes font plus de travail ? Ça donne l'impression d'une substitution par l'IA pour remplacer les travailleurs... La Réserve fédérale dit qu'une baisse a eu lieu, 72 % des investisseurs particuliers croient que les taux d'intérêt vont baisser, la différence est vraiment énorme haha
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pumpamentalist
· 12-26 09:33
La productivité augmente de 3,3 %, quelques-uns font plus de travail, ce n'est pas la prospérité, c'est plutôt du chômage déguisé, non ?
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Web3Educator
· 12-26 09:31
des gains de productivité sans création d'emplois alors ? c'est la vraie tournure inattendue ici... faire littéralement plus avec moins de personnes. la Fed va devoir bouger éventuellement, on ne peut pas ignorer aussi durement la tarification du marché lol
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FadCatcher
· 12-26 09:21
L'amélioration de la productivité sans embauches supplémentaires, cette stratégie est bien maîtrisée par les Américains, j'attends de voir comment l'espace de baisse des taux sera manipulé.
Récemment, un phénomène économique assez intéressant fait beaucoup parler dans le marché : les États-Unis pourraient connaître une période de « croissance un peu spéciale ».
Les analystes de Wall Street soulignent que cette vague de croissance n’est pas due à une expansion traditionnelle de l’emploi, mais à une amélioration significative de la productivité. En regardant les données, on comprend vite : la production horaire par les employés non agricoles aux États-Unis au T2 a augmenté de 3,3 % en glissement annuel, une nette amélioration par rapport à la croissance de 1,8 % du trimestre précédent. Cela signifie que quelques employés produisent plus de valeur, ce qui soulage en fait la pression sur les coûts des entreprises.
Quel impact cela a-t-il sur l’inflation ? C’est plutôt crucial. Une augmentation de la productivité implique une pression sur les prix qui diminue naturellement, ce qui donne à la Réserve fédérale plus d’espace pour réduire ses taux d’intérêt. Ce n’est pas une spéculation — le marché l’a déjà anticipé dans ses prix.
Comparer les attentes des responsables de la Fed et du marché est très intéressant : la Fed prévoit qu’il n’y aura qu’une seule baisse de taux d’ici 2026, ce qui reste assez prudent. Mais les investisseurs ont une vision beaucoup plus agressive : ils estiment que la probabilité que les taux d’intérêt américains diminuent d’ici la fin de l’année est déjà de 72 %. La façon dont cette divergence d’attentes évoluera à l’avenir mérite une attention particulière sur les tendances du marché.