🔶 Ces derniers temps, j'ai clairement ressenti que le secteur des marchés de prédiction commençait à s'animer.

Ce n'est pas seulement la sphère crypto qui s'y met, maintenant même l'économie macroéconomique, les élections politiques, les événements sportifs, voire l'incertitude dans le secteur technologique, sont directement transformés en carnets de commandes. Les participants expriment leur jugement par le biais de transactions, et les prix fluctuent en fonction du volume d'échanges, formant progressivement une distribution des attentes du marché quant aux résultats futurs.

J'ai pris le temps de faire un tour d'horizon de cette filière, et j'ai finalement retenu trois projets actuellement les plus représentatifs : Polymarket, Kalshi, Opinion. Pourquoi ces trois ? C'est très simple — ils représentent chacun une des trois voies différentes que le secteur des marchés de prédiction explore actuellement.

Commençons par parler de la nature des marchés de prédiction. En réalité, ce qu'ils font n'est pas compliqué : une chose qui ne s'est pas encore produite, permet à tout le monde d'exprimer sa position par l'achat ou la vente, le prix évolue en temps réel, et finalement, cela aboutit à une anticipation du marché à un moment donné. Ce prix reflète la force et la direction du consensus du marché, et non une certitude absolue sur le résultat.

Les différences entre les différents projets se jouent principalement sur trois points clés :

La composition des participants

Le cadre réglementaire du fonctionnement de la plateforme

Qui utilise finalement ces signaux de prix

Voyons d'abord la situation de Polymarket. C'est un marché de prédiction décentralisé qui opère depuis plusieurs années, avec une base d'utilisateurs mondiale importante, couvrant un large éventail d'événements — politique, macroéconomique, marchés financiers, actifs cryptographiques, sports, sujets sociaux, on peut généralement trouver des paires de trading correspondantes.