Il y a effectivement un fossé entre la finance traditionnelle et la DeFi. Barrières technologiques, problèmes de confiance, complexité des opérations — autant de raisons pour lesquelles beaucoup hésitent. Mais certains projets travaillent sérieusement sur une chose : ouvrir cette voie.

Jetons un œil à leur approche.

**Première astuce : innover en utilisant des concepts familiers**

Plutôt que de tout détruire la façon de penser de la finance traditionnelle, il vaut mieux reconstruire sur ce que l’utilisateur connaît déjà. Prêts, revenus de gestion, trading — ces fonctionnalités ne sont pas nouvelles, elles sont simplement réalisées de manière plus efficace et transparente. Ainsi, les utilisateurs traditionnels ne seront pas complètement perdus, leurs connaissances restent utiles. Les barrières psychologiques s’amenuisent considérablement.

**Deuxième astuce : établir la confiance avec du code et des mathématiques**

La finance traditionnelle repose sur la régulation et la crédibilité des banques. La DeFi ? Elle repose sur des éléments vérifiables et transparents — contrats open source, rapports d’audit, gouvernance décentralisée. La confiance ne se limite plus à « je crois qu’une institution financière ne fera pas faillite », mais devient « ces règles mathématiques sont incassables ». Pour ceux qui ont déjà été trompés par des institutions centralisées, c’est plutôt convaincant.

**Troisième astuce : rendre l’expérience aussi simple qu’une application bancaire**

C’est souvent négligé, mais c’est crucial. Opérations de portefeuille compliquées, gestion mystérieuse des clés privées, processus flous sur la blockchain — tout cela fait paniquer les débutants. Les nouveaux projets mettent désormais l’accent là-dessus : interface épurée et intuitive, dépôt en monnaie fiat en un clic, affichage clair des gains, étapes d’utilisation simplifiées. L’expérience est comparable à celle d’une application financière traditionnelle.

**Et alors ?**

L’essence de ces projets est de supprimer l’« aspect geek » de la DeFi, pour en faire un outil financier accessible et utilisable par le grand public. La démocratisation de la finance peut sembler ambitieuse, mais en pratique, c’est exactement cela — permettre à n’importe qui, sans compétences techniques, de participer à la prochaine génération de finance. Le chemin est encore long, mais la direction est la bonne.