Récemment, je suis tombé à nouveau sur un projet de cryptomonnaie basé sur l'IA. Honnêtement, ma première réaction a été de faire défiler vers le bas — c’est une réaction instinctive après avoir passé longtemps dans le monde des cryptos. Après avoir vu trop de projets qui commencent par une simple affiche, avec des discours de transfert de paradigme, dont la popularité passe et dont le site devient inaccessible, on devient naturellement méfiant.

Mais plus je creuse le nom Kite, plus il a quelque chose de différent. Ce n’est pas une campagne de marketing envahissante, ni une grande narration pour changer le monde. C’est plutôt une sensation de retenue, de calme sérieux — cela m’a fait m’arrêter.

Que nous apprend la crypto ? Cycle de rotation, narration qui monte et descend. L’IA est la tendance du moment, mais le simple battage publicitaire ne peut pas créer un système qui dure. Ce qui attire vraiment, ce ne sont pas les promesses, mais le fait qu’il ose éviter les choses vaines pour se concentrer sur des problèmes concrets.

La réalité est la suivante : l’IA est puissante, mais aussi très étrange — nous l’utilisons tous les jours, mais on ne comprend pas comment elle prend ses décisions, comme une boîte noire, et on doit lui faire confiance à contrecœur. La blockchain, elle, est totalement transparente, mais trop rigide, ne pouvant exécuter que des logiques fixes, sans intelligence.

Kite cherche un point d’équilibre, tentant d’utiliser une approche intelligente pour relier ces deux éléments, plutôt que de les assembler brutalement. En fin de compte, c’est une blockchain modulaire conçue sur mesure pour les systèmes d’IA — l’IA a besoin de sources de données fiables, de résultats vérifiables, et d’un espace de réflexion suffisant pour fonctionner. La blockchain traditionnelle, conçue pour de simples transferts et des logiques rigides, n’est pas adaptée pour supporter les besoins complexes de l’IA.