Les investissements en actions ne se limitent pas à une seule façon de jouer. Beaucoup de débutants pensent qu’acheter des actions ne rapporte que lorsque le prix monte, mais le marché oscille chaque jour. Parfois, vous percevez la valeur d’une entreprise, mais vous vous demandez comment maximiser vos gains lorsque le prix grimpe, ou comment trouver des opportunités de profit lors des corrections du marché. À ce moment-là, le financement et la vente à découvert deviennent des outils précieux. Ils permettent aux investisseurs de jouer gros avec peu de capital, mais comportent aussi des risques qu’il faut gérer avec prudence. Cet article décrypte en détail la logique de fonctionnement du financement et de la vente à découvert, le calcul des coûts, la gestion des risques et les stratégies concrètes, pour que vous maîtrisiez réellement le mécanisme de négociation bidirectionnelle du marché boursier.
Qu’est-ce que le financement et la vente à découvert ? Concepts clés en résumé
Financement et vente à découvert (abrégé en融卷) sont des outils de trading à crédit fournis par les courtiers aux investisseurs. En résumé :
Financement = emprunter de l’argent auprès du courtier pour acheter des actions
Vente à découvert = emprunter des actions auprès du courtier pour les vendre
La caractéristique principale de ces deux outils est d’utiliser une partie du capital pour participer à la totalité des mouvements de prix d’une action, qu’elle monte ou qu’elle baisse, avec la possibilité de réaliser un profit. Mais, en amplifiant les gains, on amplifie aussi les pertes, ce qui demande une attention particulière.
La logique du financement et l’effet de levier
La nature du financement
Imaginez que vous êtes optimiste sur Apple, mais que vous disposez de peu de fonds. Vous pouvez alors opter pour le financement — mettre une partie de votre argent, et le courtier en mettra une autre, pour acheter ensemble l’action. Cette action devient alors une garantie pour le prêt que vous avez obtenu du courtier.
Pourquoi le financement peut-il produire un effet de levier ? Parce que vous n’utilisez que 40% de votre capital pour participer à 100% du mouvement de l’action. Supposons que vous croyez en Apple, avec 40 dollars en main, et que le prix actuel est de 100 dollars. Grâce au financement, vous investissez 40 dollars, et le courtier vous prête 60 dollars, pour acheter des actions Apple.
Quelques jours plus tard, suite à la présentation de nouveaux produits, le prix grimpe à 150 dollars. Vous décidez de vendre. Après déduction du prêt de 60 dollars et des intérêts, vous récupérez environ 90 dollars.
Hausse du prix de l’action : 50% (de 100 à 150)
Rendement de votre investissement : environ 125% (avec 40 dollars, vous gagnez 50 dollars)
C’est là tout le charme du financement — une utilisation très efficace du capital.
Calcul des coûts du financement
Le financement n’est pas gratuit. Étant donné que vous empruntez de l’argent, vous devez payer des intérêts.
Formule de calcul des intérêts : Montant emprunté × Taux annuel × Nombre de jours d’emprunt ÷ 365
Sur le marché taïwanais, le taux annuel de financement tourne généralement entre 4,5% et 6,65%.
Exemple précis : vous achetez une action à 2000 TWD en utilisant un financement, en investissant 800 000 TWD, et le courtier vous prête 1 200 000 TWD. Après 20 jours, le prix monte à 2200 TWD, vous vendez.
Profit net = 1 000 000 TWD (différence de prix) – 4 372 TWD
Comme les intérêts rongent le bénéfice, il est courant de ne pas conserver longtemps une position financée, mais plutôt de cibler des mouvements à court terme liés à des annonces importantes.
Avantages du financement
1. Amplification de l’effet de levier
Comparé à l’achat direct d’actions, le financement permet de participer à l’intégralité du mouvement avec moins de capital, augmentant ainsi considérablement les opportunités de gains.
2. Flexibilité financière accrue
Une partie du capital étant financée, le reste peut être utilisé pour renforcer une position lors de baisses, diversifier ou faire face à des imprévus, améliorant ainsi l’efficacité globale de la gestion du portefeuille.
Risques du financement et comment y faire face
Le risque de liquidation — la plus grande menace
Lorsque vous achetez des actions avec un financement, ces actions deviennent la garantie pour le prêt. Si le prix baisse, le courtier peut commencer à s’inquiéter — l’argent prêté pourrait ne pas être récupéré.
Pour limiter ce risque, le courtier fixe un taux de maintien. La formule est : (Valeur actuelle de l’action ÷ Montant emprunté) × 100%
Par exemple, sur le marché taïwanais, le taux de maintien doit généralement rester au-dessus de 130%. Si ce taux descend en dessous, le courtier vous demande de compléter la marge. Si vous ne le faites pas dans le délai imparti (habituellement 2 jours), il peut procéder à une liquidation forcée — c’est-à-dire vendre vos actions pour récupérer l’argent, un processus appelé « liquidation » ou «断头 ».
Cas réel : XiaoXiong achète des TSMC à 500 TWD avec un financement, investissant 20 000 TWD, et le courtier prête 30 000 TWD. Le taux de maintien est alors de 166,7% (50 ÷ 30).
Mais suite à des événements comme la guerre russo-ukrainienne, la hausse des taux mondiaux, ou la pandémie, le prix de TSMC chute à 380 TWD. Le taux de maintien tombe à 126,7% (38 ÷ 30), en dessous du seuil de 130%.
Le courtier avertit XiaoXiong qu’il doit ajouter des fonds, sinon il sera forcé de vendre le lendemain. XiaoXiong a deux options :
Compléter la marge pour atteindre 130% — ses actions ne seront pas vendues, mais si le prix continue de baisser, le taux de maintien pourrait encore descendre, et le courtier pourrait à nouveau demander une marge supplémentaire.
Compléter la marge pour revenir à 166,7% — revenir à la situation initiale.
C’est pour cela que lors de fortes fluctuations du marché, on entend souvent parler dans les médias de « liquidation forcée » ou de « face à une liquidation massive de certains titres ».
L’érosion par les intérêts à long terme
Si le prix reste stable ou évolue latéralement, détenir sans financement ne cause ni gain ni perte, mais avec un financement, vous payez des intérêts. Par exemple, une action à dividende élevé avec un rendement annuel de 4%, mais un taux d’intérêt de financement de 6%, signifie que le coût annuel de la position financée est de 2% en plus, ce qui équivaut à une perte automatique.
La vente à découvert : fonctionnement et logique
Qu’est-ce que la vente à découvert ?
Si le financement sert à profiter d’une hausse, la vente à découvert vise à profiter d’une baisse.
Le principe est simple : emprunter des actions auprès du courtier, les vendre au prix actuel, puis racheter à un prix inférieur lorsque le marché baisse, et rendre les actions au courtier. La différence de prix constitue votre profit.
Contrairement au financement, la vente à découvert nécessite que vous fournissiez une garantie en cash, généralement équivalente à 90% de la valeur de l’action.
Par exemple, si le prix est de 100 TWD, et que vous pensez que l’action va baisser, vous empruntez et vendez pour 100 TWD. Si le prix chute à 70 TWD, vous rachetez pour 70 TWD, et la différence de 30 TWD est votre profit net.
Risques de la vente à découvert
1. Risque de rachat forcé
La vente à découvert a une limite de temps. Avant ou lors de l’annonce de dividendes ou d’assemblées générales, vous devez racheter les actions. Si le prix ne baisse pas mais augmente, votre perte s’accumule, et votre taux de maintien diminue. Si ce dernier devient insuffisant, le courtier peut forcer la clôture de votre position, ce qui entraîne une perte.
2. Risque de « short squeeze »
Certains opérateurs cherchent à manipuler le marché en augmentant la vente à découvert sur des titres à fort ratio. Lorsqu’un certain seuil est atteint, ils peuvent faire remonter le prix, forçant les vendeurs à découvert à racheter à tout prix, ce qui fait encore monter le prix. Si vous n’êtes pas préparé, vous risquez d’être « piégé » — obligé de couvrir à un prix élevé.
3. Limitation de la durée
Contrairement au financement, la vente à découvert a une date limite stricte, ce qui limite la flexibilité de la stratégie.
Gestion des risques du financement et de la vente à découvert
La sélection des actifs est cruciale
Le principe fondamental est agir rapidement. Il est préférable d’intervenir avant que la société ne publie des nouvelles majeures ou que le marché ne commence sa phase haussière.
Privilégiez aussi les actions à grande capitalisation, avec une forte liquidité. Les petites capitalisations sont plus vulnérables aux événements imprévus, et même si votre jugement est correct, vous risquez d’être liquidé prématurément ou de ne pas pouvoir vendre.
Fixer des points d’arrêt
Étant donné que le financement et la vente à découvert amplifient les résultats, il est essentiel de respecter une discipline de stop-loss et de take-profit.
Utilisez des graphiques techniques : si le prix casse un support sans revenir, il faut couper la position ; si le prix atteint une zone de résistance sans le franchir, il faut prendre ses profits. La discipline est plus importante que la recherche du maximum de gains.
Maintenir une réserve de liquidités suffisante
Lors de positions financées, il faut garder une partie de liquidités pour faire face aux appels de marge. Ce n’est pas une dépense inutile, mais une gestion prudente du risque.
Diversifier en plusieurs tranches
Avec un capital limité, il est difficile de prévoir le point d’entrée optimal. En investissant par tranches, vous pouvez :
Participer à la majorité de la hausse depuis le point bas
Si vous avez confiance, ajouter des fonds lors de baisses supplémentaires
Finalement, si le marché monte, votre portefeuille global en bénéficie
Le financement permet aussi de diviser votre capital en plusieurs positions sur différentes entreprises, pour diversifier et augmenter l’espérance de gains.
Stratégies concrètes d’investissement
Stratégies de financement
Repérer des titres avec des catalyseurs haussiers imminents — lancement de nouveaux produits, tournants dans les résultats, fusions-acquisitions, etc., avant que le prix ne commence à monter
Privilégier les grandes entreprises de qualité — forte liquidité, volatilité contrôlable
Position courte à court terme, gains rapides — entrer avec un objectif précis, sortir rapidement, éviter la cupidité
Contrôler strictement le montant du financement — ne pas tout miser, garder une marge pour gérer les risques
Stratégies de vente à découvert
Identifier précisément les signaux de déclin — détérioration des fondamentaux, perspectives sectorielles faibles, valorisations excessives
Surveiller l’évolution du ratio de vente à découvert — une augmentation soudaine doit alerter sur un risque de « short squeeze »
Planifier la date de clôture — définir le moment de sortie pour éviter d’être forcé de racheter à un prix élevé
Préparer des fonds d’urgence — en cas de remontée du prix, pour couvrir la marge
La logique centrale du financement et de la vente à découvert
L’investissement repose toujours sur la compréhension du sous-jacent et de l’économie globale. Le financement et la vente à découvert ne font qu’amplifier cette compréhension — si vous avez raison, vos gains seront multipliés ; si vous avez tort, vos pertes aussi.
Le risque principal est la liquidation et l’érosion par les intérêts. La gestion consiste à :
Choisir les bons actifs (grandes entreprises solides)
Choisir le bon moment (avant que le mouvement haussier ne soit pleinement intégré)
Adopter la bonne stratégie (court terme, rapide)
Mettre en place des stops disciplinés (respecter la règle, ne pas changer d’avis à cause de la volatilité)
Conserver une réserve de liquidités (pour faire face aux appels de marge)
Une utilisation prudente du financement et de la vente à découvert peut générer des gains importants. Ignorer les risques et agir aveuglément peut entraîner des pertes rapides. Comprendre le marché, se connaître soi-même, et utiliser intelligemment ces outils, voilà la voie pour réussir durablement en bourse.
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Guide complet du financement et du prêt de titres|Maîtriser les règles du succès pour le trading bidirectionnel en bourse
Les investissements en actions ne se limitent pas à une seule façon de jouer. Beaucoup de débutants pensent qu’acheter des actions ne rapporte que lorsque le prix monte, mais le marché oscille chaque jour. Parfois, vous percevez la valeur d’une entreprise, mais vous vous demandez comment maximiser vos gains lorsque le prix grimpe, ou comment trouver des opportunités de profit lors des corrections du marché. À ce moment-là, le financement et la vente à découvert deviennent des outils précieux. Ils permettent aux investisseurs de jouer gros avec peu de capital, mais comportent aussi des risques qu’il faut gérer avec prudence. Cet article décrypte en détail la logique de fonctionnement du financement et de la vente à découvert, le calcul des coûts, la gestion des risques et les stratégies concrètes, pour que vous maîtrisiez réellement le mécanisme de négociation bidirectionnelle du marché boursier.
Qu’est-ce que le financement et la vente à découvert ? Concepts clés en résumé
Financement et vente à découvert (abrégé en融卷) sont des outils de trading à crédit fournis par les courtiers aux investisseurs. En résumé :
La caractéristique principale de ces deux outils est d’utiliser une partie du capital pour participer à la totalité des mouvements de prix d’une action, qu’elle monte ou qu’elle baisse, avec la possibilité de réaliser un profit. Mais, en amplifiant les gains, on amplifie aussi les pertes, ce qui demande une attention particulière.
La logique du financement et l’effet de levier
La nature du financement
Imaginez que vous êtes optimiste sur Apple, mais que vous disposez de peu de fonds. Vous pouvez alors opter pour le financement — mettre une partie de votre argent, et le courtier en mettra une autre, pour acheter ensemble l’action. Cette action devient alors une garantie pour le prêt que vous avez obtenu du courtier.
Pourquoi le financement peut-il produire un effet de levier ? Parce que vous n’utilisez que 40% de votre capital pour participer à 100% du mouvement de l’action. Supposons que vous croyez en Apple, avec 40 dollars en main, et que le prix actuel est de 100 dollars. Grâce au financement, vous investissez 40 dollars, et le courtier vous prête 60 dollars, pour acheter des actions Apple.
Quelques jours plus tard, suite à la présentation de nouveaux produits, le prix grimpe à 150 dollars. Vous décidez de vendre. Après déduction du prêt de 60 dollars et des intérêts, vous récupérez environ 90 dollars.
C’est là tout le charme du financement — une utilisation très efficace du capital.
Calcul des coûts du financement
Le financement n’est pas gratuit. Étant donné que vous empruntez de l’argent, vous devez payer des intérêts.
Formule de calcul des intérêts : Montant emprunté × Taux annuel × Nombre de jours d’emprunt ÷ 365
Sur le marché taïwanais, le taux annuel de financement tourne généralement entre 4,5% et 6,65%.
Exemple précis : vous achetez une action à 2000 TWD en utilisant un financement, en investissant 800 000 TWD, et le courtier vous prête 1 200 000 TWD. Après 20 jours, le prix monte à 2200 TWD, vous vendez.
Comme les intérêts rongent le bénéfice, il est courant de ne pas conserver longtemps une position financée, mais plutôt de cibler des mouvements à court terme liés à des annonces importantes.
Avantages du financement
1. Amplification de l’effet de levier
Comparé à l’achat direct d’actions, le financement permet de participer à l’intégralité du mouvement avec moins de capital, augmentant ainsi considérablement les opportunités de gains.
2. Flexibilité financière accrue
Une partie du capital étant financée, le reste peut être utilisé pour renforcer une position lors de baisses, diversifier ou faire face à des imprévus, améliorant ainsi l’efficacité globale de la gestion du portefeuille.
Risques du financement et comment y faire face
Le risque de liquidation — la plus grande menace
Lorsque vous achetez des actions avec un financement, ces actions deviennent la garantie pour le prêt. Si le prix baisse, le courtier peut commencer à s’inquiéter — l’argent prêté pourrait ne pas être récupéré.
Pour limiter ce risque, le courtier fixe un taux de maintien. La formule est : (Valeur actuelle de l’action ÷ Montant emprunté) × 100%
Par exemple, sur le marché taïwanais, le taux de maintien doit généralement rester au-dessus de 130%. Si ce taux descend en dessous, le courtier vous demande de compléter la marge. Si vous ne le faites pas dans le délai imparti (habituellement 2 jours), il peut procéder à une liquidation forcée — c’est-à-dire vendre vos actions pour récupérer l’argent, un processus appelé « liquidation » ou «断头 ».
Cas réel : XiaoXiong achète des TSMC à 500 TWD avec un financement, investissant 20 000 TWD, et le courtier prête 30 000 TWD. Le taux de maintien est alors de 166,7% (50 ÷ 30).
Mais suite à des événements comme la guerre russo-ukrainienne, la hausse des taux mondiaux, ou la pandémie, le prix de TSMC chute à 380 TWD. Le taux de maintien tombe à 126,7% (38 ÷ 30), en dessous du seuil de 130%.
Le courtier avertit XiaoXiong qu’il doit ajouter des fonds, sinon il sera forcé de vendre le lendemain. XiaoXiong a deux options :
C’est pour cela que lors de fortes fluctuations du marché, on entend souvent parler dans les médias de « liquidation forcée » ou de « face à une liquidation massive de certains titres ».
L’érosion par les intérêts à long terme
Si le prix reste stable ou évolue latéralement, détenir sans financement ne cause ni gain ni perte, mais avec un financement, vous payez des intérêts. Par exemple, une action à dividende élevé avec un rendement annuel de 4%, mais un taux d’intérêt de financement de 6%, signifie que le coût annuel de la position financée est de 2% en plus, ce qui équivaut à une perte automatique.
La vente à découvert : fonctionnement et logique
Qu’est-ce que la vente à découvert ?
Si le financement sert à profiter d’une hausse, la vente à découvert vise à profiter d’une baisse.
Le principe est simple : emprunter des actions auprès du courtier, les vendre au prix actuel, puis racheter à un prix inférieur lorsque le marché baisse, et rendre les actions au courtier. La différence de prix constitue votre profit.
Contrairement au financement, la vente à découvert nécessite que vous fournissiez une garantie en cash, généralement équivalente à 90% de la valeur de l’action.
Par exemple, si le prix est de 100 TWD, et que vous pensez que l’action va baisser, vous empruntez et vendez pour 100 TWD. Si le prix chute à 70 TWD, vous rachetez pour 70 TWD, et la différence de 30 TWD est votre profit net.
Risques de la vente à découvert
1. Risque de rachat forcé
La vente à découvert a une limite de temps. Avant ou lors de l’annonce de dividendes ou d’assemblées générales, vous devez racheter les actions. Si le prix ne baisse pas mais augmente, votre perte s’accumule, et votre taux de maintien diminue. Si ce dernier devient insuffisant, le courtier peut forcer la clôture de votre position, ce qui entraîne une perte.
2. Risque de « short squeeze »
Certains opérateurs cherchent à manipuler le marché en augmentant la vente à découvert sur des titres à fort ratio. Lorsqu’un certain seuil est atteint, ils peuvent faire remonter le prix, forçant les vendeurs à découvert à racheter à tout prix, ce qui fait encore monter le prix. Si vous n’êtes pas préparé, vous risquez d’être « piégé » — obligé de couvrir à un prix élevé.
3. Limitation de la durée
Contrairement au financement, la vente à découvert a une date limite stricte, ce qui limite la flexibilité de la stratégie.
Gestion des risques du financement et de la vente à découvert
La sélection des actifs est cruciale
Le principe fondamental est agir rapidement. Il est préférable d’intervenir avant que la société ne publie des nouvelles majeures ou que le marché ne commence sa phase haussière.
Privilégiez aussi les actions à grande capitalisation, avec une forte liquidité. Les petites capitalisations sont plus vulnérables aux événements imprévus, et même si votre jugement est correct, vous risquez d’être liquidé prématurément ou de ne pas pouvoir vendre.
Fixer des points d’arrêt
Étant donné que le financement et la vente à découvert amplifient les résultats, il est essentiel de respecter une discipline de stop-loss et de take-profit.
Utilisez des graphiques techniques : si le prix casse un support sans revenir, il faut couper la position ; si le prix atteint une zone de résistance sans le franchir, il faut prendre ses profits. La discipline est plus importante que la recherche du maximum de gains.
Maintenir une réserve de liquidités suffisante
Lors de positions financées, il faut garder une partie de liquidités pour faire face aux appels de marge. Ce n’est pas une dépense inutile, mais une gestion prudente du risque.
Diversifier en plusieurs tranches
Avec un capital limité, il est difficile de prévoir le point d’entrée optimal. En investissant par tranches, vous pouvez :
Le financement permet aussi de diviser votre capital en plusieurs positions sur différentes entreprises, pour diversifier et augmenter l’espérance de gains.
Stratégies concrètes d’investissement
Stratégies de financement
Stratégies de vente à découvert
La logique centrale du financement et de la vente à découvert
L’investissement repose toujours sur la compréhension du sous-jacent et de l’économie globale. Le financement et la vente à découvert ne font qu’amplifier cette compréhension — si vous avez raison, vos gains seront multipliés ; si vous avez tort, vos pertes aussi.
Le risque principal est la liquidation et l’érosion par les intérêts. La gestion consiste à :
Une utilisation prudente du financement et de la vente à découvert peut générer des gains importants. Ignorer les risques et agir aveuglément peut entraîner des pertes rapides. Comprendre le marché, se connaître soi-même, et utiliser intelligemment ces outils, voilà la voie pour réussir durablement en bourse.