La lutte pour la nomination du nouveau président de la Réserve fédérale est plus complexe que prévu. Trump a déjà verrouillé quatre candidats — Hasset, Waller, Waugh et Reed. Wall Street exerce une pression constante, affirmant qu'il ne peut en aucun cas s'agir de Hasset. La raison est simple : il écoute trop le président. Cependant, ces voix de opposition pourraient en réalité n’être qu’un leurre.

L’attitude de Trump ne laisse pas beaucoup de place à l’ambiguïté : « Je veux baisser les taux ! Quiconque n’est pas d’accord, ne cherche pas à occuper ce poste. » Quant aux quatre candidats ? Tous soutiennent la baisse des taux. Personne n’ose s’y opposer, ce qui en dit long.

Regardons Hasset, bien qu’il soit critiqué pour son manque d’indépendance, son parcours n’est pas mauvais — il a affronté Navarro, et a aussi défendu Powell. Le problème est : une fois à la tête de la Fed, pourra-t-il vraiment maintenir cette « indépendance » ?

Waller brandit le drapeau « hawkish », mais sous la pression de Trump, sa position a discrètement changé. Waugh semble rationnel, mais pourra-t-il résister à la colère du président ? La seule véritable question est : qui ose vraiment dire « non » à Trump ?

Ironiquement, la réponse pointe vers une personne déjà abandonnée — Powell. En résistant à la pression pour augmenter les taux, le marché s’est effondré, et la haine de Trump s’est accrue. C’est précisément parce qu’il a choisi de rester indépendant qu’il est condamné à ne pas être reconduit. En regardant cela à rebours, ce choix lui-même annonce l’avenir de la Fed : ce n’est pas une question de savoir qui est le plus apte à être président, mais qui est le plus disposé à obéir. Ce jeu de pouvoir est en train de déchirer l’indépendance restante de la Fed. Pour le marché des cryptomonnaies, la prochaine orientation politique pourrait être plus imprévisible que jamais.