En l’espace de deux jours, l’équilibre mondial a discrètement basculé.
Le 5 décembre, l’Union européenne a dégainé sa toute première amende au titre du « Digital Services Act » : 120 millions d’euros infligés à une certaine plateforme sociale. Quarante-huit heures plus tard, le magnat derrière cette plateforme a riposté frontalement : « L’UE devrait être dissoute. » Ce post a fait l’effet d’une bombe : 8 millions de vues, 194 000 likes, et un silence radio des médias du monde entier.
Ne prenez pas cela pour un simple différend commercial. Il s’agit de la confrontation directe entre deux ères : d’un côté, les institutions traditionnelles qui maintiennent l’ordre par la loi ; de l’autre, un individu surpuissant qui contrôle les places numériques mondiales, les réseaux satellites, et peut même influencer les politiques nationales. Une seule phrase de sa part suffit à faire trembler les marchés ; sa plateforme est déjà devenue une infrastructure essentielle de nos sociétés modernes.
L’Europe se retrouve dans une impasse : durcir le ton ? Au risque d’aggraver le conflit ; capituler ? Adieu l’autorité ; garder le silence ? Cela ressemble fort à un aveu d’impuissance. Quel que soit le choix, c’est une défaite.
La véritable question à poser : lorsque l’influence d’un individu devient telle qu’il peut définir les règles mondiales de la communication, influer sur les marchés, et même réécrire les règles du jeu géopolitique, quelle part de pouvoir reste-t-il aux gouvernements traditionnels ?
Ce n’est pas de l’actualité technologique, c’est une redistribution du pouvoir sous nos yeux. Et dans un tel contexte, la raison d’être du Bitcoin — décentralisé, résistant à la censure — devient limpide.
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LayerZeroHero
· Il y a 9h
La structure du pouvoir s’est complètement inversée, les institutions traditionnelles ne sont plus en mesure de maîtriser cette époque.
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BlockchainFries
· Il y a 9h
La redistribution du pouvoir a lieu sous nos yeux, et le gouvernement est effectivement devenu un acteur extérieur.
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OnchainDetectiveBing
· Il y a 9h
L’ère de la redistribution du pouvoir est arrivée, et l’autorité des gouvernements traditionnels est effectivement en train d’être érodée. La nécessité de l’existence du BTC n’a jamais été aussi évidente.
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mev_me_maybe
· Il y a 9h
Ce type a vraiment mis l’UE au pas, même une amende de 120 millions n’a pas autant d’impact qu’une seule phrase, c’est hilarant. Au fond, la question de la structure du pouvoir revient à une chose : celui qui détient l’information a le dernier mot. BTC l’a compris depuis longtemps.
En l’espace de deux jours, l’équilibre mondial a discrètement basculé.
Le 5 décembre, l’Union européenne a dégainé sa toute première amende au titre du « Digital Services Act » : 120 millions d’euros infligés à une certaine plateforme sociale. Quarante-huit heures plus tard, le magnat derrière cette plateforme a riposté frontalement : « L’UE devrait être dissoute. » Ce post a fait l’effet d’une bombe : 8 millions de vues, 194 000 likes, et un silence radio des médias du monde entier.
Ne prenez pas cela pour un simple différend commercial. Il s’agit de la confrontation directe entre deux ères : d’un côté, les institutions traditionnelles qui maintiennent l’ordre par la loi ; de l’autre, un individu surpuissant qui contrôle les places numériques mondiales, les réseaux satellites, et peut même influencer les politiques nationales. Une seule phrase de sa part suffit à faire trembler les marchés ; sa plateforme est déjà devenue une infrastructure essentielle de nos sociétés modernes.
L’Europe se retrouve dans une impasse : durcir le ton ? Au risque d’aggraver le conflit ; capituler ? Adieu l’autorité ; garder le silence ? Cela ressemble fort à un aveu d’impuissance. Quel que soit le choix, c’est une défaite.
La véritable question à poser : lorsque l’influence d’un individu devient telle qu’il peut définir les règles mondiales de la communication, influer sur les marchés, et même réécrire les règles du jeu géopolitique, quelle part de pouvoir reste-t-il aux gouvernements traditionnels ?
Ce n’est pas de l’actualité technologique, c’est une redistribution du pouvoir sous nos yeux. Et dans un tel contexte, la raison d’être du Bitcoin — décentralisé, résistant à la censure — devient limpide.