Dernièrement, certains s’inquiètent encore d’un éventuel durcissement de la régulation. Honnêtement, cette anxiété n’a vraiment pas lieu d’être.

Ceux qui ont vécu l’époque s’en souviennent : le 4 septembre 2017, c’était vraiment un coup de tonnerre. Sept ministères ont publié ensemble une annonce, qualifiant directement les ICO de levées de fonds publiques illégales. Quand on y repense aujourd’hui, la scène était presque surréaliste.

À l’époque, tous les projets ICO ont dû s’arrêter en urgence, et ceux qui avaient déjà levé des fonds devaient organiser au plus vite le remboursement des tokens et des fonds. Le plus radical, c’est que les plateformes d’échange nationales ont été totalement fermées : interdiction des paires de trading fiat, impossibilité de mettre en relation acheteurs et vendeurs, même l’intermédiation d’information ou de prix n’était plus permise — c’était comme si on avait tout simplement débranché Internet.

Après cette vague, tout le secteur était en deuil. Mais au final ? Ceux qui voulaient continuer ont simplement changé de terrain de jeu. Donc, après avoir été témoin de tant de tempêtes, ce qu’il se passe aujourd’hui, ce n’est franchement pas grand-chose.