Le 27 octobre, le prix des actions de Qualcomm a bondi de 11 % d'un coup, pour une raison très simple : ils ont annoncé officiellement leur puce AI pour centres de données développée en interne. C'est un grand coup : cela vise directement les deux géants Nvidia et AMD.
Mais le problème se pose : Qualcomm a effectivement traversé des moments difficiles ces dernières années. L'enthousiasme pour les échanges de téléphones avec l'IA sur le marché des smartphones n'est pas aussi fort que celui de la 5G, Apple développe désormais ses propres puces sans recourir à eux, et le marché chinois fait face à une incertitude politique. De plus, avec un PER de seulement 17 fois, bien en dessous des 32 fois de Nvidia/AMD, c'est vraiment bon marché.
La bonne nouvelle est que les finances s'améliorent : au cours des neuf premiers mois, le bénéfice net s'élève à 870 millions de dollars, soit une augmentation de 20 % par rapport à l'année précédente. La nouvelle carte d'accélération AI200 est prévue pour 2026, et en 2027, il y aura la AI250 offrant une performance multipliée par 10. Ces cartes se concentrent sur un faible coût et une optimisation du raisonnement LLM.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'il y a trop de concurrents : Google, Amazon, Microsoft et OpenAI développent tous des puces AI en interne. Bien que le marché des puces AI devrait connaître un taux de croissance annuel composé de 29 % jusqu'en 2030, il n'est pas certain de savoir quelle part de gâteau Qualcomm pourra se tailler.
La question maintenant est : cette vague de hausse est-elle le début d'un rebond après un creux, ou est-elle une réaction excessive ? En ce qui concerne l'évaluation et la croissance des bénéfices, la logique d'entrée sur le marché est toujours présente. Mais parier que les puces AI de Qualcomm peuvent surperformer comporte aussi des risques.
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Qualcomm va-t-il vraiment se redresser ?
Le 27 octobre, le prix des actions de Qualcomm a bondi de 11 % d'un coup, pour une raison très simple : ils ont annoncé officiellement leur puce AI pour centres de données développée en interne. C'est un grand coup : cela vise directement les deux géants Nvidia et AMD.
Mais le problème se pose : Qualcomm a effectivement traversé des moments difficiles ces dernières années. L'enthousiasme pour les échanges de téléphones avec l'IA sur le marché des smartphones n'est pas aussi fort que celui de la 5G, Apple développe désormais ses propres puces sans recourir à eux, et le marché chinois fait face à une incertitude politique. De plus, avec un PER de seulement 17 fois, bien en dessous des 32 fois de Nvidia/AMD, c'est vraiment bon marché.
La bonne nouvelle est que les finances s'améliorent : au cours des neuf premiers mois, le bénéfice net s'élève à 870 millions de dollars, soit une augmentation de 20 % par rapport à l'année précédente. La nouvelle carte d'accélération AI200 est prévue pour 2026, et en 2027, il y aura la AI250 offrant une performance multipliée par 10. Ces cartes se concentrent sur un faible coût et une optimisation du raisonnement LLM.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'il y a trop de concurrents : Google, Amazon, Microsoft et OpenAI développent tous des puces AI en interne. Bien que le marché des puces AI devrait connaître un taux de croissance annuel composé de 29 % jusqu'en 2030, il n'est pas certain de savoir quelle part de gâteau Qualcomm pourra se tailler.
La question maintenant est : cette vague de hausse est-elle le début d'un rebond après un creux, ou est-elle une réaction excessive ? En ce qui concerne l'évaluation et la croissance des bénéfices, la logique d'entrée sur le marché est toujours présente. Mais parier que les puces AI de Qualcomm peuvent surperformer comporte aussi des risques.