Les gouvernements devraient-ils pousser l’épargne-retraite vers les actions nationales ? Un investisseur de premier plan pense que oui. L’argument est le suivant : rediriger les fonds des comptes d’épargne individuels (ISA) vers les actions britanniques en tant que politique.
La logique n’est pas difficile à suivre. Les fonds de pension et les comptes ISA représentent d’énormes pools de capitaux — des capitaux qui affluent souvent à l’étranger alors que les marchés locaux peinent à obtenir de la liquidité. Si même une partie de cet argent restait sur place, les entreprises cotées au Royaume-Uni pourraient voir leur valorisation s’améliorer, bénéficier de plus de stabilité et d’une participation accrue des investisseurs particuliers.
Les critiques qualifieront cela de nationalisme financier. Les partisans le présentent comme une allocation pragmatique du capital en période d’incertitude. Quoi qu’il en soit, cette proposition soulève des questions sur le degré de contrôle que les gouvernements devraient exercer sur l’endroit où les citoyens placent leur richesse.
Il existe un précédent pour ce type de réflexion. Certains pays encouragent déjà l’investissement domestique via des allègements fiscaux ou des incitations réglementaires. Mais forcer la main ? C’est là que les choses deviennent controversées. Les marchés fonctionnent mieux lorsque le capital circule librement, mais les marchés libres génèrent aussi des déséquilibres — comme la sous-évaluation chronique des actifs locaux alors que des bulles spéculatives gonflent ailleurs.
Pour les natifs de la crypto, ce débat pourrait sembler familier. Nous avons vu des arguments similaires concernant l’obligation de détenir des réserves de stablecoins en bons du Trésor américain, ou l’obligation pour les protocoles DeFi de privilégier certaines juridictions. La tension est toujours la même : efficacité versus souveraineté, capital mondial versus contrôle local.
Que les fonds ISA soient ou non obligés d’être investis dans des actions britanniques, la conversation elle-même signale quelque chose de plus grand — une inquiétude croissante quant à la déconnexion entre les marchés financiers et les économies qu’ils sont censés servir.
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LiquidatedDreams
· Il y a 4h
Vous comptez vraiment mettre votre argent de retraite de côté ?
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FomoAnxiety
· Il y a 4h
C'est vraiment une machine à retirer de l'argent pour les gros poissons.
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mev_me_maybe
· Il y a 5h
Haha, le goût familier. Encore envie de récolter l'argent frais des novices.
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CountdownToBroke
· Il y a 5h
Le gouvernement intervient-il autant ?
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StealthMoon
· Il y a 5h
Le gouvernement est si puissant que j'ai même peur
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ShortingEnthusiast
· Il y a 5h
Se faire prendre pour des cons a encore de nouvelles raisons.
Les gouvernements devraient-ils pousser l’épargne-retraite vers les actions nationales ? Un investisseur de premier plan pense que oui. L’argument est le suivant : rediriger les fonds des comptes d’épargne individuels (ISA) vers les actions britanniques en tant que politique.
La logique n’est pas difficile à suivre. Les fonds de pension et les comptes ISA représentent d’énormes pools de capitaux — des capitaux qui affluent souvent à l’étranger alors que les marchés locaux peinent à obtenir de la liquidité. Si même une partie de cet argent restait sur place, les entreprises cotées au Royaume-Uni pourraient voir leur valorisation s’améliorer, bénéficier de plus de stabilité et d’une participation accrue des investisseurs particuliers.
Les critiques qualifieront cela de nationalisme financier. Les partisans le présentent comme une allocation pragmatique du capital en période d’incertitude. Quoi qu’il en soit, cette proposition soulève des questions sur le degré de contrôle que les gouvernements devraient exercer sur l’endroit où les citoyens placent leur richesse.
Il existe un précédent pour ce type de réflexion. Certains pays encouragent déjà l’investissement domestique via des allègements fiscaux ou des incitations réglementaires. Mais forcer la main ? C’est là que les choses deviennent controversées. Les marchés fonctionnent mieux lorsque le capital circule librement, mais les marchés libres génèrent aussi des déséquilibres — comme la sous-évaluation chronique des actifs locaux alors que des bulles spéculatives gonflent ailleurs.
Pour les natifs de la crypto, ce débat pourrait sembler familier. Nous avons vu des arguments similaires concernant l’obligation de détenir des réserves de stablecoins en bons du Trésor américain, ou l’obligation pour les protocoles DeFi de privilégier certaines juridictions. La tension est toujours la même : efficacité versus souveraineté, capital mondial versus contrôle local.
Que les fonds ISA soient ou non obligés d’être investis dans des actions britanniques, la conversation elle-même signale quelque chose de plus grand — une inquiétude croissante quant à la déconnexion entre les marchés financiers et les économies qu’ils sont censés servir.