Satoshi Nakamoto n'a pas touché un seul jeton depuis 15 ans, que s'est-il passé avec ces 118 milliards de dollars ?

Ce gars a balancé un livre blanc de 9 pages en 2008, ce qui a changé le monde financier entier. Et après ? Il a disparu sans laisser de trace.

Que diable a-t-il fait ?

Le 3 janvier 2009, le réseau Bitcoin a été lancé. Satoshi Nakamoto a laissé un message dans le bloc de genèse : “Le ministre des Finances britannique est en train de sauver les banques pour la deuxième fois” - c'est la déclaration. Au cours des deux années suivantes, il a écrit du code, miné des Bitcoins et transféré des fonds au cryptographe Hal Finney, mettant en place tout l'écosystème. En 2010, il a disparu, et en 2011, il a dit une dernière fois : “Je vais faire autre chose”, puis il n'est jamais réapparu.

Les chiffres sont un peu effrayants

On estime qu'il a extrait 1 million de BTC, ce qui équivaut à 118 milliards de dollars au prix actuel. Pendant 15 ans, il n'en a touché aucune. Pas de transfert, pas de vente, comme s'il était figé dans le temps. Si tu avais autant d'argent, pourrais-tu résister à l'envie de ne pas le dépenser ?

Qui est-ce vraiment ?

Le cryptographe Hal Finney ? Le magnat de Twitter Elon Musk ? Ou un complot de la NSA ? Certains disent que c'est une équipe, car l'activité s'étend sur plusieurs fuseaux horaires. Mais cela pourrait aussi être un génie, ayant accompli tout cela seul.

Le plus absurde, c'est que Craig Wright prétend être Satoshi Nakamoto, il est allé au tribunal, mais n'a jamais signé avec la clé privée de Satoshi - il pourrait prouver son identité en une seconde, mais il refuse de signer. Les développeurs roulent des yeux en chœur.

Le véritable secret

Peut-être que le plus intelligent de Satoshi Nakamoto, c'est qu'il a disparu. Le Bitcoin ne dépend de personne - il dépend uniquement du code, des mathématiques et de la communauté. Pas de gourou, pas de centre de pouvoir, c'est la raison pour laquelle il ne peut pas être détruit.

Parfois, la meilleure façon de réaliser quelque chose est de s'en aller complètement soi-même.