Taïwan interdit Xiaohongshu depuis un an ! Depuis 1706, les pertes liées aux escroqueries s’élèvent à 790 millions, révélant des failles en cybersécurité.
En raison de craintes liées à des activités frauduleuses, Taïwan va interdire l’application de médias sociaux Xiaohongshu (également appelée RedNote) pendant un an. Depuis l’année dernière, cette application a été impliquée dans 1 706 affaires d’escroquerie, pour un montant total d’environ 248 millions de nouveaux dollars taïwanais (environ 7,9 millions de dollars américains), affectant au moins 3 millions d’utilisateurs taïwanais. En octobre, Taïwan avait contacté Xiaohongshu pour savoir comment modifier le service afin de se conformer à la législation locale, mais n’a reçu aucune réponse.
1 706 cas de fraude révèlent des failles dans la régulation des plateformes
Le 4 décembre, Taïwan a publié une déclaration indiquant que Xiaohongshu a été impliquée dans 1 706 affaires de fraude depuis l’an dernier, pour un montant total d’environ 248 millions de nouveaux dollars taïwanais (environ 7,9 millions de dollars américains). La déclaration précise que, l’application étant exploitée depuis l’étranger, les victimes ne peuvent prétendre à aucune indemnisation. Ces chiffres ne concernent que les plaintes officiellement déposées ; le nombre réel de victimes et le montant des pertes pourraient être bien supérieurs, car de nombreuses victimes choisissent de ne pas porter plainte par honte ou par résignation.
Selon les médias locaux, le Bureau des enquêtes criminelles indique qu’il a détecté plus de 1 700 cas d’escroquerie liés à Taïwan sur cette application depuis l’an dernier, avec des pertes dépassant 247 millions de nouveaux dollars taïwanais. Les types de fraudes sont variés : faux vendeurs, arnaques à l’investissement, escroqueries sentimentales et usurpation de services clients. La fonctionnalité shopping de Xiaohongshu en fait un terrain propice à la fraude, les escrocs pouvant y ouvrir des comptes marchands apparemment légitimes, publier des offres attractives et inciter les utilisateurs à conclure des transactions hors plateforme.
Les quatre principaux types d’arnaques sur Xiaohongshu
Faux vendeurs : publication de produits à bas prix pour inciter à des transactions privées, puis disparition
Arnaques à l’investissement : usurpation de l’identité d’experts financiers pour promouvoir de faux placements
Escroqueries sentimentales : se faire passer pour une personne de sexe opposé, créer une relation pour soutirer de l’argent
Faux services clients : se faire passer pour le service client de la plateforme afin de dérober des mots de passe ou d’exiger des virements
La perte moyenne par cas de fraude à Taïwan s’élève à environ 145 000 nouveaux dollars taïwanais (environ 4 600 dollars américains), un montant considérable pour de nombreuses victimes. Plus grave encore, Xiaohongshu n’ayant ni siège ni bureau local à Taïwan, les victimes n’ont quasiment aucun recours légal. Même en cas de plainte, la police taïwanaise ne peut que classer l’affaire sans pouvoir geler les avoirs des escrocs ou les poursuivre en justice.
Selon les médias taïwanais, l’application a été interdite à cause d’une série d’escroqueries et du non-respect des standards de sécurité des données, exposant ainsi les utilisateurs à des risques. Ces standards incluent le chiffrement des données personnelles, la sécurisation des informations de paiement et la prévention des accès non autorisés. Xiaohongshu ne répond manifestement pas aux exigences réglementaires taïwanaises sur ces points, exposant ainsi les données des utilisateurs à des risques de fuite.
Lettre restée sans réponse en octobre : Xiaohongshu refuse de communiquer
En octobre, les autorités taïwanaises ont contacté Xiaohongshu pour discuter des modifications à apporter afin de se conformer à la législation locale, mais n’ont reçu aucune réponse. Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que les autres plateformes internationales de réseaux sociaux respectaient toutes leurs obligations légales à Taïwan, notamment en recrutant un représentant légal local. Ce contraste met en lumière la singularité et l’attitude non coopérative de Xiaohongshu.
L’exigence de Taïwan d’avoir un représentant légal local s’inspire des meilleures pratiques internationales, comme le DSA (Digital Services Act) de l’Union européenne. Le représentant légal local est chargé de recevoir les documents légaux, de traiter les plaintes des utilisateurs, de coopérer avec les autorités et de garantir la conformité de la plateforme. Facebook, Google, Twitter et autres grands acteurs ont tous un représentant ou une filiale à Taïwan, permettant aux tribunaux locaux d’exercer leur juridiction en cas de litige.
Le refus de Xiaohongshu de répondre aux demandes des autorités montre son absence d’intention de se conformer à la législation taïwanaise. Cette attitude a deux conséquences : d’une part, les régulateurs n’ont d’autre choix que de prendre des mesures contraignantes ; d’autre part, les victimes n’ont aucune possibilité de recours, faute d’entité locale à poursuivre.
Selon le ministre de l’Intérieur cité par la presse, l’opérateur de l’application n’a ni bureau ni représentant local, et n’a pas répondu aux demandes des régulateurs pour améliorer la sécurité informatique. Cette absence totale de réponse a contraint Taïwan à adopter la mesure la plus stricte : le blocage. Xiaohongshu n’a pas répondu à la demande de commentaire envoyée par e-mail, ce qui confirme le constat taïwanais : la plateforme n’a aucune intention d’opérer légalement et conformément à la réglementation locale.
Violations de Xiaohongshu envers la réglementation taïwanaise
Pas de bureau local : impossible de recevoir documents légaux ou coopérer avec les forces de l’ordre
Pas de représentant légal : victimes ne pouvant pas intenter d’action en justice à Taïwan
Refus de répondre aux régulateurs : silence total après la lettre envoyée en octobre
Aucune amélioration des mesures de cybersécurité : dispositifs anti-escroquerie très insuffisants
Pas de mécanisme d’indemnisation : victimes sans aucun recours pour récupérer leurs pertes
3 millions d’utilisateurs déconnectés : blocage technique par les FAI
Selon les médias locaux, les fournisseurs d’accès à Internet taïwanais ont reçu l’ordre de bloquer l’application, affectant au moins 3 millions d’utilisateurs. Une enquête de la BBC à Taïwan montre que certains utilisateurs ne peuvent déjà plus accéder à la plateforme, qui affiche désormais un message indiquant qu’elle est inaccessible pour des « raisons de sécurité ». 3 millions d’utilisateurs représentent environ 13 % de la population taïwanaise, ce qui traduit la forte pénétration de Xiaohongshu, notamment chez les jeunes et les amateurs de mode et de beauté.
Le blocage technique s’effectue généralement via le blocage DNS et le blocage IP. Le blocage DNS consiste à modifier les serveurs DNS des FAI pour empêcher la résolution des noms de domaine de Xiaohongshu. Le blocage IP bloque directement les connexions aux serveurs de la plateforme. Combinées, ces méthodes empêchent la majorité des utilisateurs d’accéder à l’application.
Lancée en 2013, Xiaohongshu compte des centaines de millions d’utilisateurs dans le monde, particulièrement populaire en Asie. Cette année, la discussion autour de l’interdiction de TikTok aux États-Unis a poussé certains utilisateurs américains à chercher des alternatives, contribuant à la croissance de Xiaohongshu. Il s’agit d’une application similaire à TikTok, intégrant des fonctions d’e-commerce aux réseaux sociaux et aux vidéos courtes.
Si cette intégration multiplie les usages, elle offre aussi davantage d’opportunités aux fraudeurs. Lorsque social, contenu et transactions coexistent sur une même plateforme, les utilisateurs relâchent leur vigilance, et les escrocs peuvent gagner leur confiance avant de les inciter à effectuer des transactions hors plateforme. La décision de Taïwan de bloquer l’application vise avant tout à protéger les consommateurs contre des pertes irrécupérables.
FAQ
Pourquoi Taïwan bloque-t-il Xiaohongshu ?
Principalement à cause de la multiplication des fraudes : 1 706 cas et 790 millions de nouveaux dollars taïwanais (7,9 millions de dollars américains) de pertes depuis l’an dernier. Xiaohongshu refuse de s’implanter localement, n’a pas répondu aux demandes d’amélioration de la cybersécurité et les victimes ne peuvent pas être indemnisées.
Combien de temps durera le blocage ?
Il s’agit d’une interdiction temporaire d’un an. Sa prolongation dépendra de la volonté de Xiaohongshu de se conformer aux exigences taïwanaises : ouverture d’un bureau local, nomination d’un représentant légal et amélioration des dispositifs anti-fraude.
Les utilisateurs taïwanais peuvent-ils accéder à Xiaohongshu via VPN ?
Techniquement oui, mais cela pourrait être illégal. Le blocage s’effectue au niveau des FAI et peut être contourné via VPN. Cependant, si Taïwan interdit explicitement l’accès, l’utilisation d’un VPN pourrait enfreindre la loi. La réglementation n’est pas encore claire ; il est conseillé d’attendre les précisions officielles.
Comment les 3 millions d’utilisateurs taïwanais peuvent-ils réagir ?
Il est recommandé de se tourner vers des plateformes conformes comme Instagram, Facebook ou Line Shopping, qui disposent d’un bureau local et offrent des recours légaux en cas de fraude. La vigilance reste de mise, mais la protection des consommateurs y est plus assurée.
D’autres plateformes de réseaux sociaux risquent-elles d’être bloquées ?
Tout dépend de leur coopération avec les autorités taïwanaises. Facebook, Instagram, Twitter ont tous un représentant légal local et respectent la réglementation, donc aucun risque de blocage à ce stade. L’essentiel est la volonté d’assumer une responsabilité locale et d’améliorer la lutte contre la fraude.
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Taïwan interdit Xiaohongshu depuis un an ! Depuis 1706, les pertes liées aux escroqueries s’élèvent à 790 millions, révélant des failles en cybersécurité.
En raison de craintes liées à des activités frauduleuses, Taïwan va interdire l’application de médias sociaux Xiaohongshu (également appelée RedNote) pendant un an. Depuis l’année dernière, cette application a été impliquée dans 1 706 affaires d’escroquerie, pour un montant total d’environ 248 millions de nouveaux dollars taïwanais (environ 7,9 millions de dollars américains), affectant au moins 3 millions d’utilisateurs taïwanais. En octobre, Taïwan avait contacté Xiaohongshu pour savoir comment modifier le service afin de se conformer à la législation locale, mais n’a reçu aucune réponse.
1 706 cas de fraude révèlent des failles dans la régulation des plateformes
Le 4 décembre, Taïwan a publié une déclaration indiquant que Xiaohongshu a été impliquée dans 1 706 affaires de fraude depuis l’an dernier, pour un montant total d’environ 248 millions de nouveaux dollars taïwanais (environ 7,9 millions de dollars américains). La déclaration précise que, l’application étant exploitée depuis l’étranger, les victimes ne peuvent prétendre à aucune indemnisation. Ces chiffres ne concernent que les plaintes officiellement déposées ; le nombre réel de victimes et le montant des pertes pourraient être bien supérieurs, car de nombreuses victimes choisissent de ne pas porter plainte par honte ou par résignation.
Selon les médias locaux, le Bureau des enquêtes criminelles indique qu’il a détecté plus de 1 700 cas d’escroquerie liés à Taïwan sur cette application depuis l’an dernier, avec des pertes dépassant 247 millions de nouveaux dollars taïwanais. Les types de fraudes sont variés : faux vendeurs, arnaques à l’investissement, escroqueries sentimentales et usurpation de services clients. La fonctionnalité shopping de Xiaohongshu en fait un terrain propice à la fraude, les escrocs pouvant y ouvrir des comptes marchands apparemment légitimes, publier des offres attractives et inciter les utilisateurs à conclure des transactions hors plateforme.
Les quatre principaux types d’arnaques sur Xiaohongshu
Faux vendeurs : publication de produits à bas prix pour inciter à des transactions privées, puis disparition
Arnaques à l’investissement : usurpation de l’identité d’experts financiers pour promouvoir de faux placements
Escroqueries sentimentales : se faire passer pour une personne de sexe opposé, créer une relation pour soutirer de l’argent
Faux services clients : se faire passer pour le service client de la plateforme afin de dérober des mots de passe ou d’exiger des virements
La perte moyenne par cas de fraude à Taïwan s’élève à environ 145 000 nouveaux dollars taïwanais (environ 4 600 dollars américains), un montant considérable pour de nombreuses victimes. Plus grave encore, Xiaohongshu n’ayant ni siège ni bureau local à Taïwan, les victimes n’ont quasiment aucun recours légal. Même en cas de plainte, la police taïwanaise ne peut que classer l’affaire sans pouvoir geler les avoirs des escrocs ou les poursuivre en justice.
Selon les médias taïwanais, l’application a été interdite à cause d’une série d’escroqueries et du non-respect des standards de sécurité des données, exposant ainsi les utilisateurs à des risques. Ces standards incluent le chiffrement des données personnelles, la sécurisation des informations de paiement et la prévention des accès non autorisés. Xiaohongshu ne répond manifestement pas aux exigences réglementaires taïwanaises sur ces points, exposant ainsi les données des utilisateurs à des risques de fuite.
Lettre restée sans réponse en octobre : Xiaohongshu refuse de communiquer
En octobre, les autorités taïwanaises ont contacté Xiaohongshu pour discuter des modifications à apporter afin de se conformer à la législation locale, mais n’ont reçu aucune réponse. Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que les autres plateformes internationales de réseaux sociaux respectaient toutes leurs obligations légales à Taïwan, notamment en recrutant un représentant légal local. Ce contraste met en lumière la singularité et l’attitude non coopérative de Xiaohongshu.
L’exigence de Taïwan d’avoir un représentant légal local s’inspire des meilleures pratiques internationales, comme le DSA (Digital Services Act) de l’Union européenne. Le représentant légal local est chargé de recevoir les documents légaux, de traiter les plaintes des utilisateurs, de coopérer avec les autorités et de garantir la conformité de la plateforme. Facebook, Google, Twitter et autres grands acteurs ont tous un représentant ou une filiale à Taïwan, permettant aux tribunaux locaux d’exercer leur juridiction en cas de litige.
Le refus de Xiaohongshu de répondre aux demandes des autorités montre son absence d’intention de se conformer à la législation taïwanaise. Cette attitude a deux conséquences : d’une part, les régulateurs n’ont d’autre choix que de prendre des mesures contraignantes ; d’autre part, les victimes n’ont aucune possibilité de recours, faute d’entité locale à poursuivre.
Selon le ministre de l’Intérieur cité par la presse, l’opérateur de l’application n’a ni bureau ni représentant local, et n’a pas répondu aux demandes des régulateurs pour améliorer la sécurité informatique. Cette absence totale de réponse a contraint Taïwan à adopter la mesure la plus stricte : le blocage. Xiaohongshu n’a pas répondu à la demande de commentaire envoyée par e-mail, ce qui confirme le constat taïwanais : la plateforme n’a aucune intention d’opérer légalement et conformément à la réglementation locale.
Violations de Xiaohongshu envers la réglementation taïwanaise
Pas de bureau local : impossible de recevoir documents légaux ou coopérer avec les forces de l’ordre
Pas de représentant légal : victimes ne pouvant pas intenter d’action en justice à Taïwan
Refus de répondre aux régulateurs : silence total après la lettre envoyée en octobre
Aucune amélioration des mesures de cybersécurité : dispositifs anti-escroquerie très insuffisants
Pas de mécanisme d’indemnisation : victimes sans aucun recours pour récupérer leurs pertes
3 millions d’utilisateurs déconnectés : blocage technique par les FAI
Selon les médias locaux, les fournisseurs d’accès à Internet taïwanais ont reçu l’ordre de bloquer l’application, affectant au moins 3 millions d’utilisateurs. Une enquête de la BBC à Taïwan montre que certains utilisateurs ne peuvent déjà plus accéder à la plateforme, qui affiche désormais un message indiquant qu’elle est inaccessible pour des « raisons de sécurité ». 3 millions d’utilisateurs représentent environ 13 % de la population taïwanaise, ce qui traduit la forte pénétration de Xiaohongshu, notamment chez les jeunes et les amateurs de mode et de beauté.
Le blocage technique s’effectue généralement via le blocage DNS et le blocage IP. Le blocage DNS consiste à modifier les serveurs DNS des FAI pour empêcher la résolution des noms de domaine de Xiaohongshu. Le blocage IP bloque directement les connexions aux serveurs de la plateforme. Combinées, ces méthodes empêchent la majorité des utilisateurs d’accéder à l’application.
Lancée en 2013, Xiaohongshu compte des centaines de millions d’utilisateurs dans le monde, particulièrement populaire en Asie. Cette année, la discussion autour de l’interdiction de TikTok aux États-Unis a poussé certains utilisateurs américains à chercher des alternatives, contribuant à la croissance de Xiaohongshu. Il s’agit d’une application similaire à TikTok, intégrant des fonctions d’e-commerce aux réseaux sociaux et aux vidéos courtes.
Si cette intégration multiplie les usages, elle offre aussi davantage d’opportunités aux fraudeurs. Lorsque social, contenu et transactions coexistent sur une même plateforme, les utilisateurs relâchent leur vigilance, et les escrocs peuvent gagner leur confiance avant de les inciter à effectuer des transactions hors plateforme. La décision de Taïwan de bloquer l’application vise avant tout à protéger les consommateurs contre des pertes irrécupérables.
FAQ
Pourquoi Taïwan bloque-t-il Xiaohongshu ?
Principalement à cause de la multiplication des fraudes : 1 706 cas et 790 millions de nouveaux dollars taïwanais (7,9 millions de dollars américains) de pertes depuis l’an dernier. Xiaohongshu refuse de s’implanter localement, n’a pas répondu aux demandes d’amélioration de la cybersécurité et les victimes ne peuvent pas être indemnisées.
Combien de temps durera le blocage ?
Il s’agit d’une interdiction temporaire d’un an. Sa prolongation dépendra de la volonté de Xiaohongshu de se conformer aux exigences taïwanaises : ouverture d’un bureau local, nomination d’un représentant légal et amélioration des dispositifs anti-fraude.
Les utilisateurs taïwanais peuvent-ils accéder à Xiaohongshu via VPN ?
Techniquement oui, mais cela pourrait être illégal. Le blocage s’effectue au niveau des FAI et peut être contourné via VPN. Cependant, si Taïwan interdit explicitement l’accès, l’utilisation d’un VPN pourrait enfreindre la loi. La réglementation n’est pas encore claire ; il est conseillé d’attendre les précisions officielles.
Comment les 3 millions d’utilisateurs taïwanais peuvent-ils réagir ?
Il est recommandé de se tourner vers des plateformes conformes comme Instagram, Facebook ou Line Shopping, qui disposent d’un bureau local et offrent des recours légaux en cas de fraude. La vigilance reste de mise, mais la protection des consommateurs y est plus assurée.
D’autres plateformes de réseaux sociaux risquent-elles d’être bloquées ?
Tout dépend de leur coopération avec les autorités taïwanaises. Facebook, Instagram, Twitter ont tous un représentant légal local et respectent la réglementation, donc aucun risque de blocage à ce stade. L’essentiel est la volonté d’assumer une responsabilité locale et d’améliorer la lutte contre la fraude.